Dans l'arbre se balancent encore des esprits isolés
Ils se souviennent des coups portés ;
des entailles qu'ils formaient sur leurs ombres pavides.
Derrière la route, se glissent enfin des bruits qui courent…
Ils se souviennent des fossés qui longeaient le vide ;
qui béaient lentement sur leurs envies communes.
Ils aimaient les orbes violentes qui fracturaient
les vitres bleues, celles des étoiles, des herbes sages,
qui se berçaient en avant de leurs têtes chaudes…
Ils entendaient se battre les astres dansants ;
pour la noirceur, la mélancolique exigence,
Ils entendaient l'amour, ne voyaient que l'enfer…
Les choses qui meurent sont dures à taire...