Plus question de "tuer le père".

C'est déjà fait.

J'aurais voulu le réanimer, réinsuffler la vie en lui, restaurer la flamme déchue. Comme un serment secret, toute ma vie serait désormais consacrée à cette quête!

Une seule idée accompagne mes jours et mes nuits depuis notre exil forcé : rétablir le cours naturel des choses et agir pour qu'absolument, l'harmonie revienne.

Je trouverai un moyen.

Temporiser.

Freiner mon impatience, contenir ma colère...

Je suis tenace et obstiné.

Le " quand ? " laisse la place à la certitude que : "cela" arrivera. Nous nous retrouverons tous les cinq, dans cette maison inachevée, et poursuivrons notre histoire glorieusement. Cette "quarantaine" n'est qu'une parenthèse !

En attendant il faut tenir.

Le temps s'effacerait d'ici là. Un espace d'éternité s'est ouvert au moment où j'ai posé le pied sur cette voie, ce jour-là.