Le cours des choses.
J'appréçiais mes escapades champêtres du week-end.
La nature était un refuge précieux. J'en découvrais les vertus pendant les longues sorties que j'entreprenais aussitôt rentré. C'était comme si, l'air du "dehors", absorbait et dissolvait mes inquiètudes, pour me rendre, au retour, neuf et les yeux brillant.
Rempli.
Espaces vierge d'affects, et espace de liberté.
Avant, c'était toute la famille qui s'échappait de la cité le dimanche, pour des pique-niques joyeux dans les pins, à environ soixante kilomètres de chez eux. Le littoral atlantique des années 60, restait notre destination préférée.
Les galettes de blé noir vite achetées sur le bord de la route, fraîches et parfumées, le faisaient toujours saliver. Son père démontait rapidement les sièges de leur deux chevaux, tandis que ma mère jetait vivement une grande nappe, à même les aiguilles de pin.
Moments de bonheur incomparable et simplissime !
Nous rentrions fourbus et enivrés des essences,... comblés d'odeurs et de soleil.
Le parfum de la légèreté et des trente glorieuses...
Son père gagnait sa vie en vendant des aspirateurs et autres machines à laver. Ils habitaient cette cité pour faire des économies, sans doute jusqu'au projet immobilier.
Un coup de coeur lors d'une tournée.
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