Destination.
" Pourquoi l'azur muet et l'espace insondable ? " .
Personne encore. Le lieu est tranquille, comme une fin de saison.
Nous sommes le 22 juin : l'été est bien là, quoique un peu frais. C'est normal ici.
Un temps splendide comme un prologue.
L'eau est plus que fraîche mais j'adore. Le froid annesthésit mes petites douleurs de, "presque vieux", et quelques voiles blanches à l'horizon, augurent de vacances régénérantes. Un sentiment de vie éternelle m'envahit.
C'est sûrement ça "renaître", me dis-je alors.
Temps vierge de souillures, immaculé. Ca pourrait aussi être le temps d'une vieillesse idéale...
La plage.
Un commencement et une fin. L'endroit où tout arrive, et celui de tous les départs.
Là, où finissent nos pensées, le soir, englouties par l'océan devenu sombre. Le lieu des coeurs brisés, la fin des histoires d'amour, et le début d'autres.
Laisser pénétrer la lumière estivale profondément en soi. Effacer sa mémoire au sel corrosif.
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