Saisir, de Jules Supervielle

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Saisir, saisir le soir, la pomme et la statue.
Saisir l’ombre et le mur et le bout de la rue.

Saisir le pied, le cou de la femme couchée
Et puis ouvrir les mains. Combien d’oiseaux lâchés

Combien d’oiseaux perdus qui deviennent la rue,
L’ombre, le mur, le soir, la pomme et la statue.

   Mains, vous vous userez
   À ce grave jeu-là.
   Il faudra vous couper
   Un jour, vous couper ras.

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