Le chant du cygne
à quatre mains avec Marie-Lune :
Seule,
blessée,
dans mes ténèbres
j'erre.
Ruisselle ma folie vers le triste Ether
le manque, cruel, me rappelle cette absence délétère.
Où sont passés les bras de ma mère ?
À terre,
vaincue par la vie,
je lève mes yeux, mes mains, et mon cœur vers les cieux,
mon dernier souhait est que quelqu’un entende mes tristes adieux.
Entends-tu, mon Père, mon cri silencieux ?
Mon chant du cygne stoppé d’un geste miséricordieux ;
la lune et les étoiles vacillent,
pleurent à l'unission,
et leurs larmes se font partition.
L’astre tend ses rayons, m’enveloppe de sa lumière opalescente,
Chasse les souvenirs et les visions terrifiantes,
Avec amour, réconforte mon âme implorante.
Une larme de cristal salée coule sur ma joue.
Maman, il n’y aura plus jamais de " nous ".
Devenue brume, je suis sa magie.
Les astres en fête m’accueillent et scintillent dans la nuit.
Feux d’artifice chassent ma mélancolie !
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