Le déluge pour renaissance
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à quatre mains avec Ninib :
Tempétueux, il lâche fugace ses trombes d'eau
Sous le joug insistant de juin aux mains cruelles.
Quand il zèbre le ciel, alors il m'ensorcèle ;
Mon front en sueur se pose, pensif, au frais carreau.
Mon coeur qui saigne et pleure comme un ciel assombri
Trouve un vrai réconfort au spectacle puissant
Ô, comme je rêve de laisser au vent mes tourments
Qu'emporte le tonnerre en milliers de cris.
Comme pour me rendre le sourire, l'astre soudain
Projette un rayon clair par la trame trouée
Formant un arc d'espérance dans mes yeux embués.
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