Les vides aliénants
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Une tête d'épingle
Fichée dans la chair,
Au plus profond de l'âme,
S'étend sournoisement, silencieuse.
Les souffrances soufflent insidieuses
Attisent sur le cercle une flamme.
Le trou béant infâme aspire l'air,
D'un coup cingle
La peau brûlée, déglingue
L'esprit qui soudain désespère
De voir ce néant aspirer l'oriflamme
De la félicité bienheureuse.
En échos déchirés, lointaines berceuses
Souvenirs d'antan hurlent le vague à l'âme.
Ô l'intenable misère
De l'esprit folledingue !
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