A l'heure de la prose café, je me dirige habituellement dans le salon de thé librairie voisine, appelé le connect-tea-cup, pour assouvir ma soif d'aventure. J'ai déjà l'eau à la bouche lorsque l'odeur des mots tout chaud caresse mes narines affamées de littérature. Ma main droite remue le stylo pour rendre régulier chaque vers que j'écris. Le café à mes côtés refroidit. Mes papilles frétillent à chaque bouchées de ce savoureux manuscrit. Je suis fascinée par le monde des mots depuis toujours. Un jour j'ai écris un poème sur un lapin blanc. Mignon, doux et pur, mes pensées étaient de même. J'aurais aimé décrire la vie de ce lapin blanc. Ce lapin pourrait me guider aux pays des merveilles, si seulement ce monde existait. A travers son terrier je serais à l'heure pour le goûter. J'aurais aimé qu'il soit mignon doux et pur pour toujours. Mais ce lapin blanc noircit. Il devient d'abord gris. Puis il s'assombrit encore et encore. Ce lapin blanc qui autrefois était mignon doux et pur se montre aujourd'hui affecté par le monde qui l'entoure. Ce monde ne le fera pas s'élever haut dans le ciel, mais rétrécir jusqu'à devenir presque invisible aux yeux de ce même monde. Petit chétif et frêle, pauvre petit lapin devenu un monstre. Les yeux larmoyant, verras-tu toute sa tristesse ? Je suis fascinée par le monde depuis toujours. Cet univers semble si beau pourtant, mais ce n'est qu'une apparence. Il vit dans le paraître, mais ce pauvre lapin, blessé par la vie, a peur de sortir de son terrier aujourd'hui.