JOURNAL D'ALBA, UN ÉTONNANT BIEN-ÊTRE
Je trouve étrange et en même temps très agréable, ce silence épais comme une couette. Llordat dit qu'il est dû à ce que rien ne fonctionne plus. Les nouvelles qu'il a entendues, pendant sa captivité, étaient catastrophiques : incendies, explosions, meurtres et bien d'autres exactions...
Je ne comprends pas comment j'ai pu ne pas me rendre compte que ça allait aussi mal !
Maintenant que tout s'est arrêté, j'ai l'impression d'être aérienne. Je respire mieux aussi. Llordat est allé faire une ronde. Je le sens inquiet. Il a rapporté des pêches d'un jardin abandonné tout à fait délicieuses.
Ce soir, nous avons discuté près du feu pendant un long moment. Il partira dans quelques jours, à la pleine lune, pour aller rassurer sa famille. Ça, je le conçois.
Mais il n'a pas oublié l'idée d'éliminer les deux esclavagistes. Et il va le faire, au moins essayer... Ça ne devrait pas m'angoisser à ce point. On se connaît à peine...
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