John Ronald Ruel Tolkien est un écrivain très occupé. Déjà auteur du roman Bilbo Le Hobbit, celui-ci planche actuellement sur un chantier titanesque. Mais qui est-il vraiment? Rencontre avec un mastodonte littéraire.

Sansa la journaliste: Bonjour professeur. C'est un plaisir de vous rencontrer enfin. Je suis une de vos plus grandes admiratrices.

J.R.R.Tolkien: Tout le plaisir est pour moi.

Sansa la journaliste: Ma première question est la suivante. En tant que professeur et philologue, comment parvenez-vous à concilier votre quotidien universitaire et votre travail d'auteur?

J.R.R.Tolkien: C'est tout un planning. En journée, je me concentre sur la préparation des cours, tout en gardant à l'idée que le soir, je vais retrouver mes carnets, mes esquisses et tout le reste. Lorsque des idées ou des inspirations me viennent en mémoire, je les note dans la journée et ce, dès que j'ai le temps, sur un morceau de papier. J'ai constamment des objectifs en tête (il rit).

Sansa la journaliste: Pour vous, qu'est-ce qu'être écrivain?

Tolkien : C'est avant tout rejeter toute forme de vanité ou de prétention et savourer chaque moment où l'inspiration vient à nous. Lorsque un écrivain se retrouve devant sa feuille, tout ce qu'il doit décider, c'est quoi faire du temps qui lui est imparti. Et je pense qu'il faut également conserver un certain plaisir. On écrit parce qu'on aime le faire principalement.

Sansa la journaliste: Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur votre projet?

Tolkien: Mon projet actuel sera long. Du moins, je le pense. Pour l'instant, je ne peux pas en dire plus mais en ce moment, je reprends plusieurs fois la description de cavaliers. Je ne suis jamais satisfait de ce passage, alors je le reprends plusieurs fois.

Sansa la journaliste: Entre l'écrivain qui a débuté hier et celui qui se trouve en face de moi aujourd'hui, lequel préférez-vous?

Tolkien: C'est difficile à dire. Entre celui d'hier et celui qui est assis devant vous, il faut prendre en compte l'expérience et l'évolution. Mais rien n'est acquis et il faut du travail en continu. Je vous prie de m'excuser mais je crois que mon épouse Edith est arrivée. C'est l'heure du thé.