En bas, l'horloge vient de donner douze coups. Demain est un autre jour, nous dit-on. Personnellement, je ne vois pas de différence entre hier et aujourd'hui. La même amertume m'habite, je n'arrive toujours pas à dormir, j'écoute encore de la musique. Tout est relatif, le temps aussi.

Je me souviens d'une série de quatre vidéos, Bad End night, Crazy night, Twilight night et Everlasting night, des chansons de vocaloids au scénario très obscur. Il y est question d'un manoir où sont emprisonnés tous les personnages, et qui constitue en fait une scène de théâtre pour un "spectateur", qui les observe et de délecte de leurs souffrances. Une jeune villageoise se retrouve piégée dans cet engrenage infernal, et passe quatre nuits à faire évoluer les événements différemment, afin de tous les mener à une fin heureuse. Pour ce faire, elle doit découvrir où sont cachées les aiguilles d'une grosse horloge, mais lorsqu'elle les trouve, une erreur commise précédemment cause la mort d'au moins un autre personnage. Lors de l'Everlasting night, alors qu'elle observe la forme effilée des aiguilles juste après les avoir dénichées, elle comprend que la nuit doit forcément de solder par une mort, selon le souhait du "spectateur". Elle décide de se donner la mort avec l'aiguille, qui était en fait un poignard. Et l'histoire se termine ainsi. On suppose que les autres personnages sont libérés de leur prison, grâce au sacrifice de la jeune villageoise. Mais rien n'est moins certain.

Voilà, cette réflexion m'a menée assez loin. J'ai finalement beaucoup de choses à dire sur les horloges.