Écrire
Écrire comme un accouchement verbal illégal que l'on assume,
Un flot de mots déchaînés qui s'échappe, un torrent qui s'allume.
Dans l'ombre de la nuit, sur le papier, une symphonie posthume.
Écrire pour ceux que l'on aime, se délivrer de son amertume,
Des mots embrassant les cœurs, tranchant comme une lame, sans coutume.
Révéler nos vérités, nos espoirs, nos échos dans cette brume.
Écrire simplement pour libérer toute la ferveur de sa plume,
Dans chaque ligne tracée, l'âme se dévoile, se consume.
Exprimer les douleurs, les joies, les rêves, une bulle qui s'allume.
La poésie s'élève, s'échappe comme un souffle dans la brume,
Dans un enchevêtrement de phrases, d'émotions qui se consument.
L'encre se mêle aux larmes, les mots défient le temps, s'allument.
Écrire comme un accouchement verbal illégal que l'on assume,
Écrire pour ceux que l'on aime, se délivrer de son amertume.
Écrire simplement pour libérer toute la ferveur de sa plume.
Dans chaque syllabe gravée, une parcelle de nous se consume,
Une danse de lettres qui s'enlacent, sans peur, sans costume.
La poésie nous relie, nous transporte vers des horizons qui s'allument.
Alors écris, libère-toi, laisse parler ton âme sans costume,
Car dans chaque mot, chaque vers, se trouve un trésor posthume.
Que tes écrits résonnent, qu'ils embrassent l'univers, qu'ils s'allument.
Écrire comme un accouchement verbal illégal que l'on assume,
Écrire pour ceux que l'on aime, se délivrer de son amertume.
Écrire simplement pour libérer toute la ferveur de sa plume.
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