Je déteste la médiocrité

C'est comme ça, et on n'y peut rien changer.

Lorsque je vois qui est au pouvoir, ces minables mal baisés

(non, je ne donne pas cher du déhanché de Julie Gayet)

Je me dis : ah, non, franchement, cela ne peut pas continuer,

Quel modèle voulons-nous pour notre société ?

La femme qui ma vie partagera

Avec moi devant l'immensité du créé s'extasiera

Mon talent elle encouragera

Et moi le sien j'encouragerai.

Ah, et si elle pouvait pratiquer l'art abstrait

Et savoir toute la nuit de René Girard parler,

Cela serait tout juste parfait.

Avec la femme de ma vie, je serai toujours et inexorablement Moi

Et pas cette espèce d'image que la société

Veut tenter de nous imposer.

La femme de ma vie ne pleurnichera pas

Et saura sa souffrance transmuter

En Divine Comédie, la bien nommée.

De la gaîté, allez, allez !

Ensemble, nous cheminerons

En totale réciprocité,

D'écoute de nos besoins respectifs non satisfaits.

Toujours plus haut et toujours mieux.

Dans une cosmique fusion à deux.

Si là-dedans tu te reconnais

N'hésite pas à venir me proposer

Ce que tu serais en mesure d'apporter

A la pierre de l'édifice de ma, ta, notre société.

Mais avant de tout te donner,

Je veux quand même savoir qui tu es

Agis, agis, nous verrons bien ce qu'il en est

Et en quels termes nous fixerons notre étroite collaboration.

En revanche, si rien de toi ici ne se reconnaît

S'il te plaît, fiche-moi la paix !