29.Haine passionnelle dans la nuit noire

14 minutes de lecture

Avertissement de chapitre : Contenu sexuel explicit (pour de vrai)

Alec

Appartement des Jones, comté de Carter, Oklahoma

12 Novembre 2011

Près de dix minutes que j’étais sous l’eau froide dans la salle de bain, et je ne parvenais pas à me calmer. Encore embrumé par les complaintes de plaisir de ma belle blonde, les contorsions de son corps une fois que j’eus passé la barrière de sa culotte de mes doigts… ses cheveux épars, la rougeur de ses joues alors qu’elle était proche de son apothéose …

« Ah… A-Alec… »

Je poussai le jet au plus glacée pendant encore quelques minutes avant de me rendre à l’évidence. J’étais incapable de passer outre mon désir. Ce n’était pas la première fois que je me retrouvais submergé par l’excitation, bien après que Joyce eut trouvé la délivrance, voire le sommeil. Avec un grondement sourd, je rehaussai la température de l’eau en saisissant ma queue de l’autre main. N’essayant plus de repousser les étincelles de chaleur qui crépitaient et pulsaient jusqu’à mon entrejambe, je me laissai envahir par les sensations et les images précédentes.

Je me remémorai chacune des fois où je l'avais eue installée sur mes cuisses ou sous moi, gémissante de plaisir sous mes baisers et où j'avais dû me refreiner. Je laissai à mon imagination le soin de dessiner le reste de mes fantasmes en accélérant la cadence de mes attouchements ainsi que la pression de mes doigts autour de ma verge au bord de l’éruption. Bien qu’à demi-clos, mes yeux perçurent un mouvement, allié au son de l’ouverture de la porte de la salle de bain. Joyce.

Avec la buée, je distinguai seulement sa silhouette monochrome de laquelle se détachait la blondeur de sa chevelure. Alors que je pensais qu’elle allait sagement repartir m’attendre, au lieu de ça…

La porte coulissante de la douche s’ouvrit sur ma belle blonde, complètement à poil, sa lèvre inférieure entre ses dents. Cette nana aurait ma peau ! Une vague extatique me rafla, j’avais l’impression que seule ma queue était irriguée en sang. J’étais fébrile mais tentai de neutraliser mon paraître, les yeux rivés dans les siens sans cesser mes mouvements de va-et-vient le long de mon membre tressaillant. Sans un mot, elle entra dans l’espace clos et posa avec lenteur une de ses mains sur mon abdomen avant de la mouvoir le long de mon torse. Rien qu’à me regarder comme elle le faisait, j’étais capable de gicler, mais si en plus elle me touchait… Je desserrai la prise de mes doigts et calmai mon rythme pour savourer l’instant, luttant contre le flux de désir qui menaçait de mettre un terme à cette intimité significative. Retarder l’échéance me plongea dans un état de trance, et je haletai. Ses prunelles dévièrent de mon visage à mon bas-ventre, et ses phalanges suivirent le même mouvement, imprimant une nouvelle décharge jusque dans mon aine. Putain.

— Je veux te f-faire autant de bien que tu l’as eu fait pour m-moi, susurra-t-elle. Et… je ne veux plus que tu t’éclipse. Je suis prête, Alec.

Mon palpitant tressauta plus vite que ma hampe, que je relâchai, et un sourire s’arrima à mes lèvres tandis que je dévorai ma copine du regard. T’auras pas besoin d’insister, B.B. Avec la même tranquillité dont elle avait usé pour me toucher, je la repoussai contre le carrelage de la douche, lorgnant sur chaque détail de son corps sans pudeur ni vergogne. Je pressai mon bassin contre le sien en ramenant ses poignets de part et d’autre de son doux visage de poupée, contre la surface. Du bout du doigt, je gravai dans sa paume un rappel.

« Un mot B.B. »

Brenham Ct, Houston, Texas

11 Novembre 2023

J'entrai dans la chambre d'ami pour relever que Joyce n'en était toujours pas sortie. Le sentiment d’angoisse dont je n’arrivai pas à me débarrasser s’effondra à la perception de sa silhouette assise sur le rebord de la fenêtre. Je ne pus voir son visage, rivé comme il l’était vers le ciel noir d'encre, mais une chose me frappa, ses frissons. Le mouvement saccadé de ses épaules laissait entendre ses sanglots silencieux. Mes pas me dirigèrent vers elle et instinctivement, je posai une main sur son épaule pour la faire pivoter vers moi. Elle tressauta avant que ses yeux ne se lèvent vers les miens, qui se froncèrent. Les larmes déferlaient sur ses joues, débordants de ses iris d’un bleu profond, semblable à une mer agitée. Je ramenai mes paumes vers son visage pour l’encadrer et du bout des pouces, j’effaçai les traces de ses pleurs précédents. Ses yeux s’écarquillèrent et ses lèvres s’entrouvrirent, me faisant prendre conscience de mon geste. Putain.

J’abaissai les bras en grognant et mon regard se posa sur son avant-bras, puis son front. Sans délicatesse, je la saisis par le poignet pour la traîner à ma suite vers la salle de bain, sans tenir compte de son exclamation. Tirant un tabouret de sous l’évier, je l’y repoussai avant de rouvrir la trousse à pharmacie, le regard sévère. Je quittai la pièce le temps de récupérer un second siège, autant que pour reprendre mes esprits et chasser, pour quelques secondes au moins, la vue de ses pleurs aussi irritants qu’insupportables.

J’étais un peu soulagé qu’à mon retour, ils aient disparu. Lorsqu’elle me vit m’installer en face d’elle, sortir le désinfectant et réclamer d’un geste son bras, elle secoua la tête.

— C’est trois fois r-rien.

Mon regard s’assombrit et j’exprimai mon mécontentement par un grondement sourd. Quand est-ce qu’elle allait apprendre à obéir à un ordre direct ? Agacé, je ne quittai pas ses prunelles ni n’abaissai mes doigts. Les secondes passèrent et, finissant par comprendre qu’elle n’aurait pas son mot à dire sur ce coup-là, elle me tendit silencieusement son avant-bras, que je posai sur ma cuisse pour lui éviter de trembler. Imbibant une compresse, je nettoyai la plaie de façon moins rustre, ce qui ne l’empêcha pas de se crisper. J’achevai mon ouvrage par un pansement et tirai son tabouret de quelques centimètres vers le mien pour m’atteler à la coupure de son front. Son souffle se rompit à l’instant où mes doigts se glissèrent dans ses mèches de cheveux pour les repousser, mais j’ignorai catégoriquement ses yeux que je sentais me scruter. Elle gémit à la piqûre du désinfectant, arrimant ses doigts au bas de mon tee-shirt. Et par mégarde, je fis tout ce que je souhaitais jusque-là éviter.

Je tombai une nouvelle fois dans son regard beaucoup trop doux, sur sa bouche bien trop parfaite, sur ses pommettes un peu trop rosies, sur son expression beaucoup trop attrayante. Bordel, comme je te hais, Carson ! Laissant la compresse rejoindre la précédente, j’écrasai mes lèvres sur les siennes.

Joyce

Brenham Ct, Houston, Texas

11 Novembre 2023

Un raz-de-marée s’empara de moi, détruisant tout sur son passage. Avant qu’il ne m’embrasse, j’avais lu dans ses prunelles un mélange de rage et d’envie qui m’avait retourné les boyaux, tant d’incompréhension douloureuse que de désir. Il m’en veut, mais il me veut. Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait pour que tu me déteste avec autant de force, Alec ? Mes paumes se pressèrent sur son torse, ce à quoi il réagit en s’écartant légèrement pour fouiller mes yeux, le souffle court. J’attrapai ma lèvre inférieure entre mes dents et rehaussai mes doigts jusqu’à son cou avant d’approcher mon visage du sien. Trouvant dans mon geste la confirmation qu’il attendait, ou dans mon regard, il accola sa bouche contre la mienne. Son baiser était vorace, incendiaire, le fruit d'un désir contenu et d'une frustration intense, il n'avait rien de ceux auxquels Alec m'avait habitué. L'amour s'était dissipé depuis bien longtemps.

Ses doigts parcoururent ma taille jusqu'à mes flancs, déclenchant une avalanche de frissons dans tout mon corps, avant de me soulever du siège. J’enroulai mes jambes autour de ses hanches tandis qu’il nous ramenait jusqu’à la chambre précédente, avant de m’étendre sur le lit qui s’affaissa sous notre poids conjugué. Sentant son corps aussi clairement réceptif que le mien, je ne pus réfréner un gémissement. Ses doigts s'emparèrent de ma paume dans laquelle il traça le contour des lettres que je déchiffrai une à une.

« Je vais te baiser, Joyce. Un seul mot. »

Avec cet homme, aucune ambiguïté n’était jamais possible. Il voulait étancher le désir que j’éveillai en lui, rien de plus. Juste un seul mot, puisque j'étais la seule en capacité de parler. Non. Juste un non de moi, et je savais qu'il arrêterait tout. Quelque fut son état, même au summum de son excitation. Il enserra mon poignet avec plus de fermeté pour y inscrire de nouveau avec insistance.

« N'importe quand. »

Je pouvais dire stop, à n'importe quel moment. Je savais qu'aucun retour arrière ne serait envisageable, après ça. Quelque chose était en train de se fissurer, quelque chose qui, si j'acceptais de m'offrir de nouveau à lui, risquait de se briser. L'image de l'homme qui avait su faire preuve d’amour et de tendresse, certainement. Peut-être devrais-je l’arrêter, maintenant. Je le devais, en fait. Il était mon ex. Mon patron. Il m’avait fait souffrir au-delà du raisonnable et sans excuse valable. Il déteste tout ce que je représente. Je disposai d’une ribambelle d’excuses toutes prêtes pour décliner.

Son regard empreint de luxure se ficha dans le mien, scrutateur, dans l’attente de mon choix, alors que sa respiration effleurait par à-coup mon visage. J’en avait des oppositions sensées.

— Je veux tes lèvres, Alec.

Je ne reconnus pas le timbre de ma voix, tant il fut altéré par l’envie. Il plongea derechef à la rencontre de ma bouche. Ses gestes, guidés par le besoin, ne relevaient plus de la patience, mais il s’évertua malgré tout à enflammer chaque centimètre de ma peau, après m’avoir débarrassé de mes vêtements. La rudesse de ses paumes courut sur mes cuisses, mes fesses encore recouvertes par mon shorty, mes flancs, ma poitrine jusqu’à ce que ses lèvres ne prennent le relai, m’extorquant complainte après complainte, frisson après frisson. Mon corps hurlait mon plaisir à ma place, drapant ma raison dans une étreinte voluptueuse et mes sens, eux, n’étaient plus qu’au service de mon amant, amplifiant son souffle rauque à mes oreilles, la sensation de ses caresses, démultipliant l’impact de son parfum entêtant. Ce type aurait ma peau. Je me sentais vivante et vibrante, entre les mains de cet homme qui finirait par m’achever.

Alec releva des yeux fiévreux vers moi à l’entente d’un nouveau gémissement, avant qu’un rictus ne s’imprime sur sa bouche tandis qu’il écartait mon dernier sous-vêtement du bout des doigts. Avec quelques attouchements à l’entrée de mon con, sommaires mais dangereux pour mon rythme cardiaque, il glissa une phalange entre mes lèvres sud sans la moindre résistance et mon dos s’arqua de lui-même pour lui faciliter la tâche. Ma vision se flouta concurremment à la flambée des sensations qui me consumaient. Je me raccrochai à la nuque de mon supérieur qui enfouit son visage sous mon cou pour le suçoter, sans cesser d’accélérer le mouvement de son doigt en moi. Ses doigts ? Oh ! Je n’aurais su le dire, tant mon désir bruyant annihilait ma perception.

— Alec, haletai-je.

Il accrut encore le rythme de son contact aussi brutal qu’extatique jusqu’à ce que je ne me cambre entièrement contre son corps bouillant, traversée par les affres d’une jouissance qui emporta ma voix. Il ralentit ses gestes conjointement à l’affaissement de mes membres. Je le vis se redresser le temps d’ôter son tee-shirt qu’il envoya valdinguer au sol, suivi par le reste de ses fringues, dévoilant à mon regard une plastique d’Apollon. De quoi faire repartir mon souffle qui se stabilisait tout juste. Il ouvrit le tiroir de la table de chevet pour en sortir un préservatif. Je rejoignis ses yeux pour constater qu’il me scrutait déjà, malgré ses gestes assurés, et la cadence de mes inspirs varia de plus belle. Quoi qu’il rétorque, quelque soient ses motivations… Sur certains points, Alec demeurait le même, ses actes parlaient toujours pour lui. Ses yeux aussi. Bien qu’empreints d’un voile de colère, ils ne lâchaient pas les miens, à la recherche de mon approbation, de mon contentement, ou a contrario, du moindre signe trahissant angoisse ou rejet.

Je me rehaussai pour permettre à mes mains de suivre le tracé de ses abdominaux jusqu’à son torse que ma bouche explora lentement, précédemment à ma langue. Je sentis un frémissement remonter le long de son épine dorsale, et il n’en fallut pas davantage pour qu’il ne me réassigne à ma position initiale, dos à l’oreiller. Son corps s’appesantit sur le mien, tandis que ses dents dessinèrent sous mon menton la passion qu’il éprouvait à mes contacts, passion confirmée par la tension de son sexe contre mon bas-ventre. L’une de ses paumes glissa entre nos silhouettes, non sans affleurer sensuellement ma poitrine au passage. Un faible râle de sa part ramena mon regard dans le sien, sous son sourcil haussé.

— N-n’importe quand, acquiesçai-je verbalement. Je sais.

Un soupçon de ressentiment amère envahit ses traits avant que l’excitation ne l’évince de nouveau, et il s’inséra en moi sans cérémonie. Nous haletâmes simultanément à son intrusion et mes avant-bras s’arrimèrent à sa nuque tandis que ses grandes paumes crochetèrent ma taille pour me ramener contre son bassin.

Les mots, la voix, le souffle me manquèrent pour exprimer ce court laps de temps. Même les pensées me désertèrent. Je ne pus que ressentir. Nos yeux se perdirent plus d’une fois pour se retrouver, accompagnés par les sons de notre étreinte physique et passionnelle. Mais le déchaînement de nos passions s’avérait sensiblement différent.

Dans son regard si expressif en cet instant, dans ses gestes… je ressentais tout dans son emprise ferme et acérée. Son ressentiment, sa colère, son désir, sa frustration. Même ses cris. Alec déversait toute ses émotions dans les coups de reins auxquels il m'assujettissait. Ma voix, qui se libérait à chaque pic de plaisir s’enroua lorsqu’il me pénétra avec plus d’engouement, m’amenant à une nouvelle libération. Une expression de souffrance mêlée d’extase envahit ses traits tandis que ses prunelles s’obscurcirent, et une complainte rauque franchit ses lèvres alors qu’il s’épanchait, son corps spasmant contre moi.

En dépit de la léthargie post-orgasmique qui m’enveloppa, mon cœur cognait violemment dans ma poitrine. La question que je me posais depuis tant d’années vint, dans l’immédiat, me percuter l’esprit avec autant de force que mon ex venait de le faire avec moi. J’en peux plus. Un shoot d’émotion me saisit, étouffant ma gorge et sollicitant mes voies lacrymales. S’il te plaît, Alec, parle-moi. Explique-moi. Celui-ci se figea à la perception des mouvements de ma cage thoracique et son front se décolla de mon cou. Ses prunelles inspectèrent les miennes, alertes, et les muscles de ses mâchoires sautèrent. Je me raclai la gorge et ouvrit la bouche.

— C’est p-p-pas ce soir. Je vais bien, le rassurai-je.

Sa physionomie mua vers l’incompréhension.

— Je voulais savoir. Pourquoi.

Pas plus avancé, il se redressa pour enserrer ma paume, et en dépit de l’échange charnel que nous venions d’avoir, le contact de son index enflamma ma nuque.

« Précise. »

— Je… j’ai jamais su. J-je j’ai besoin de savoir, suppliai-je d’un ton larmoyant. Il y a onze ans comme aujourd’hui. Pourquoi, Alec ?

Son regard se ternit au fil de mes mots et son faciès se ferma. Un rictus de dégoût s’afficha sur son visage avant que la colère ne retrouve ses iris. Il se redressa complètement, apparemment prêt à déserter l’espace. Non, ne fais pas ça ! Pitié, ne recommence pas ! Je me levai à mon tour, martelant mon bras de mes doigts pour retrouver une élocution plus correcte.

— POURQUOI tu refuses de me répondre ? Qu’est-ce que je t’ai fait, merde ?

La rage prit le pas sur mon désespoir en le voyant ramasser ses affaires. Probablement aussi excédée que lui, je crachai mes paroles suivantes avec hargne.

— Je ne m’étais pas trompé, tu t’es réellement changé en ordure sans raison. Le Alec de nos quinze ans n’existe plus, n’est-ce pas ? Un véritable patron comme on finit toujours par les détester.

Alors qu’il allait franchir la porte, mon PDG référent se raidit. Il se retourna pour me fixer, et son regard me fit frémir, me faisant presque regretter mon intervention. Des flammes dansaient dans ses yeux, porteur d’un message que je ne pus encore une fois pas comprendre. Il effectua quelque pas jusqu’au fond de la pièce, s’approcha du bureau qui fait face à la fenêtre et se pencha dessus.

Il... il écrivait ?

Ma respiration se mit sur pause et mon cœur s’emballa avec une frénésie nouvelle. Le sang battait mes tempes, m’empêchant de bouger et d’entendre le grattement du stylo. Il allait vraiment me dire à quoi était du son revirement ? Il allait vraiment… ? La seconde suivante, je sursautai et poussai un petit cri en le voyant renverser la table, et tout ce qui se trouvait dessus. Lorsqu’il me fit face de nouveau pour regagner la porte, la fureur noire dans laquelle il se trouvait m’arracha un halètement silencieux. Le claquement virulent de la porte fut le détonateur de trop, déclenchant mes larmes. Pourquoi Alec ? C’est moi qui devrais te détester pour ce que tu m’as fait subir !

Le décor vacillait sous mes yeux embrumés, mais mon attention fut retenue par un bloc-note sur le parquet, dans le bazar qu’il venait de mettre. Passant le dos de la main sur mes paupières, je m’avançai vers l’objet de mes tremblements pour le ramasser.

« À qui la faute ? Même après une décennie, tu portes encore ton culot avec fierté. »

Culot ? Il ose vraiment parler de culot ? Je poursuivis ma lecture les mains vibrantes de colère.

« Mais si ça n’est pas évident pour ton joli petit derrière enflammé, rappelle-toi du 22 Novembre 2012. »

Le connard ! En dépit de l’offense, la stupéfaction m’envahit. Le 22 Novembre 2012. C’était la première fois qu’Alec daignait, du haut de son mètre-quatre-vingt-dix-sept de muflerie, expliciter un détail concernant la fin de notre relation. J’allai devoir fouiller ma mémoire. Mais pas ce soir. L’adrénaline retombant peu-à-peu, je regagnai le lit, épuisée, non sans avoir rageusement jeté au sol la couverture qui avait porté nos ébats.

22 Novembre…

« À qui la faute ? »

Pourquoi, le 22 Novembre ? Qu’est-ce que j’ai omit ce jour-là, pour que tu deviennes si glacial avec moi ?-----------------------------------

Bonjour à tous !!!

Même sortis de la voiture, le drift continue pour nos personnages principaux qui déconnent plein fer (première fois que je décris une scène pareille, entre attirance et haine, en espérant que ce ne soient pas complètement tirés par les cheveux pour ce pas-du-tout-couple).

Au prochain chapitre, on va -enfin- découvrir le POURQUOI que Joyce espère tant (le lecteur en tout cas, elle, c'est moins sûr) du point de vue d'Alec avant d'aller voir comment se porte les personnages secondaires, qui brillent par leur absence... à bientôt !

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