L'idée et l'envie d'écrire "Regards croisés" me vient en 2015, alors que je redécouvre le Tchouang Tseu grâce aux publications très éclairantes de Jean François Billeter. Outre le texte intégral et les études de Jean François Billeter, je me régale aussi de la version philo bébé de Tsai Chih Chung. Je suis touché par la justesse du conte "La mante dévore la cigale".

Par ailleurs à cette période Je profite depuis 2 ans d'un cadre de vie très agréable et reposant, le quartier du Pontel auquel est je fais allusion dans ce conte, où je bénéficie notamment d'un grand parc au sein d'un habitat partagé avec des voisins adorables. C'est en observant leur chat Eustache en chasse que le rapprochement avec le conte de Tchouang Tseu m'a frappé. L'histoire venait de naître, et m'a permis de leur rendre hommage.