livre 4 - 11
Pendant une heure, la situation est normale, avec des conversations sur les sujets du moment. Le décalage avec les heures précédentes me questionne. Clarisse annonce qu'elle va prendre une douche. Pendant ses ablutions, nous échangeons quelques tendresses innocentes, mais tellement pleines.
Je la suis dans la salle de bain. Alors que je me savonne, Pierri se joint à moi. Laver le corps vénéré de l'autre avec douceur est un plaisir.
Nous rejoignons Clarisse dans la chambre, bien posée au milieu du lit. Le message est clair ! Nous nous allongeons chacun d’un côté. Cette fois, c’est Pierri qui est l’objet de toutes les attentions. Je les regarde, les mains dans les poches ! Je ne vois que le dos de Clarisse, son derrière qui se contracte. Je me demande si Pierri pense à moi… Ma main caresse cette partie charnue. Ils s’embrassent gentiment, leurs mains courent, mais c’est trop gentillet à mon goût.
Pierri est sur le dos, alors que Clarisse couvre sa poitrine de baisers. Je me glisse hors du lit, fais le tour et viens de l’autre côté de Pierri. J’imite Clarisse. Pierri, bien qu’il ait les yeux fermés, ressent cette double stimulation. Je pousse petit à petit la tête de Clarisse vers son bas ventre. Nos deux figurent encadrent maintenant l’obélisque de nos désirs. Je m’amuse : va-t-elle oser ? Je saisis ce membre adulé et je pose un baiser dessus, remontant la hampe. Je vois qu’elle s’est arrêtée pour me regarder. J’enfourne, je lèche avec force démonstrations. Semblant essoufflé, je me recule en l’invitant du regard, genre : « Continue, moi je n’en peux plus ! ». Elle hésite devant ce geste qui changera sa vie. Je me penche, je lui prends doucement le visage, le caresse, le rapproche de l’objet en l’encourageant. Je la vois tendre ses lèvres, les poser sur son gland. Le premier pas est accompli. Le reste suit. Elle a compris et œuvre maintenant, ivre de cette nouvelle sensation, de maitriser les frissons de son homme.
Elle est accroupie entre ses jambes. Je la vois ralentir, car elle perçoit bien les montées de sève. Je lui pose un baiser dans les cheveux, pour la féliciter de son passage. Que c'est dommage d'ignorer ou de refouler cette joie !
Je me mets à cheval sur le torse de Pierri, lui présentant mon désir. Il accepte avec entrain. Il me monte doucement, toujours stimulé par Clarisse.
Une petite frayeur quand cette dernière se retrouve la bouche pleine. Je me retourne, prends sa tête dans mes mains, la fixe.
— Avale, c'est bon, tu vas aimer !
Mon ton est rassurant. Elle déglutit et me sourit. J'enlève d'un coup de langue un petit débordement sur ses lèvres.
Nous sommes étendus. Pierri a remercié Clarisse d'un long baiser. Je sais qu'il aime promener sa langue dans les derniers restes de son plaisir. J'hésite à caresser Clarisse. Je voudrais entendre sa réaction. Je ne sais pas s'ils ont l'habitude de commenter leurs actes. Une main se pose sur mes parties et j'entends un petit merci. Elle a apprécié. Je m'endors.
Je suis réveillé par des mouvements dans le lit. Elle s’est remise en position sur Pierri. Elle veut rattraper le temps perdu. Je veux la faire aller plus loin. Je la fais basculer sur le côté, entrainant Pierri par ricochet. J’ai devant moi ses merveilleuses petites fesses, objets de ma tentation. Mes caresses évasives sont suivies de baisers, alors que je resserre ma zone d’exploration. Je la sens frémir, mais elle ne me repousse pas. Je continue. Bientôt ma langue est sur sa rosace. Elle a abandonné son mari pour se concentrer sur cette sensation nouvelle. Elle se laisse aller, soulevant sa jambe pour me faciliter mes explorations linguales. J’ai repéré un flacon de gel sur la table de nuit. Je l’abandonne deux minutes, déclenchant un soupir accablé. Je me présente, paisiblement, demandant la permission de franchir le seuil. Elle n’en peut plus ! Elle se laisse pénétrer dans un râle de soulagement.
Que c’est bon de déflorer la première fois, de sentir cet étonnement, ce resserrement, ce relâchement, cette attente. Pierri nous regarde, un grand sourire sur la face. Je nous bascule tous les deux pour lui présenter Clarisse de face. Il la pénètre et, chacun de notre côté, nous l’emportons dans une folie sans limites. Avec Pierri, nous coordonnons nos mouvements, faisant décoller Clarisse, plus haut, plus fort. J’espère que l’insonorisation a été bien travaillée, car des cris puissants accompagnent chacun de nos mouvements. Nous sommes en phase parfaite et nos explosions déclenchent une tétanie de tout son corps. Quand elle se relâche, des pleurs de soulagement disent sa béatitude. Elle nous attire chacun d’un côté, nous fait comprendre son besoin de pression et s’endort quasi instantanément.
Quand sa respiration est apaisée, nous la délaissons pour nous retrouver dans le salon. Nous ne parlons pas. Nous récupérons dans la chaleur et les caresses de l’autre, ce qui nous enflamme rapidement. Le canapé est mis à rude épreuve, mais j’avais tellement envie de Pierri, pour moi, en moi. Nous revenons en nous tenant la main. Clarisse dort, un grand sourire sur le visage. Nous nous endormons séparés par cette barrière ! Quand je me réveille dans la nuit, je les vois enlacés dans leur sommeil. Je suis jaloux de l’infidélité de Pierri. Je me recouche. Je turne dans ma tête, ne comprenant pas ce que cherche Clarisse, son évolution et son ouverture soudaines. Pour cette petite bourge, c’est très étonnant. Elle ne sait pas que je ne dors pas. Elle se lève à son tour et j’en profite pour me rapprocher de mon aimé. Je m’insère doucement en lui, ne voulant pas le réveiller. Quand Clarisse revient, je devine son énervement à ses soupirs. Elle se rallonge auprès de moi. J’attends un peu, puis je bouge. Maintenant, j’ai son dos contre moi. Ma main se pose sur ses seins et je commence de petits mouvements. Je sens son corps se tendre, attendre la suite. Je la prépare, car je veux encore la prendre comme j’aime prendre un corps humain. Elle monte doucement, je la conduis doucement. Quand je la sens prête, je la pénètre. Cette fois, c’est sans adoucissant. Je sens sa douleur et son envie de continuer, du moins j’espère comprendre cela. Elle se laisse faire. Demain, elle aura un peu de mal à marcher ! Cela m’amuse ! Quand nous défaisons, je la prends dans mes bras, l’embrasse tendrement. Je sais ce qu’elle vient de vivre, le changement fondamental (désolé pur ce mot !). Pierri ne l’avait pas initiée. Maintenant, elle connait.
Mon excitation a du mal à retomber. Je ne m’attendais pas à une soirée et à une nuit d’une telle intensité. Finalement, les choses sont faciles. Je sens que tout va bien se mettre en place, une fois Pierri à la maison, entre Doron et moi, une autre fois moi chez eux, entre Pierri et Clarisse. Sans oublier nos escapades à deux, encore pour quelque temps. Et pourquoi pas, des réunions au sommet à quatre. Après, ce sera à l’ActiveX. L’avenir est radieux. Je vais en parler à Doron, mais il va être partant. Jamais je ne me suis senti aussi heureux, plein. Je m’endors vers le paradis.
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