Extrait d’une œuvre entre une jeune fille humaine et la déesse de ma saga jeunesse fantasy
J’espère avoir le temps de visiter ce palais digne des temps romains. Elle m’invite à m’asseoir en face d’elle sur le canapé. Je me sens écrasé par cette ambiance pesante. Elle me fixe un long moment avant de me dire :
— Encore navré pour tes parents et si j’ai refuser c’est que les hommes qui t’entourent comme ton grand-père que j’ai eu plaisir a rencontrer, il y a déjà trente ans, ne m’ont pas convaincu. J’aimerais que toi, me convainc.
— Eu…c’est fort aimable à vous. J’ai lu vos mémoires et…
— J’ai écrit pour rassurer mon peuple. Vivre éternellement est une plaie et mon père m’a apprise comment mourir. J’ai vu mes proches, mes amis, décider eux-aussi de partir. J’ai réussi à tuer ceux qu’ils cherchaient à être comme moi. Je me suis fatiguée de me battre et depuis tant d’années, je m’ennuie.
— Je ne comprends pas…pourquoi vous vous ennuyer ? Comment c’est d’être cheffe ?
— En vérité, je veux me battre, toujours rendre justice. Seulement, quand j’apprends que toi, tu as perdu tes parents, j’ai peur pour ce qui te sont proches. J’ai peur pour ceux qui sont dans ton cas. Et je peux, si je veux, tuer rapidement ce type. Sauf, que la facilité n’est jamais bonne. Je pourrais mais toi, je sens que tu avais envie de te battre, non ?
— J’ai peur de ce que je peux devenir. De laisser ma colère dominer.
Elle se détend en me souriant et je l’imite.
— Tu me ressemble, jeune fille. Tu as quel âge ?
— Seize ans.
— A ton âge j’étais déjà armé d’expériences difficiles qui te formes. Dit toi que tuer est parfois nécessaire. Je n’ai jamais aimé ça, crois-moi.
— Et donc, vous allez venir nous aidez ?
— Tu veux devenir comme moi ?
— Comment ça ?
— Je n’ai pas eu d’enfants et j’en aurais jamais. Si tu veux diriger un monde où tu as juste à checker de temps en temps si tout va bien tout en continuant de voyager ailleurs, c’est pour toi. Moi, je m’ennuie pas vraiment. Disons que je travaille dans un centre de recherche depuis mes fonctions en évoluant tes techniques ou cherchant des explications à des questions pointus. Si tu veux passer du temps dans mon monde, tu peux. Je te ferais visiter tout ce que tu veux voir et je viens d’y penser mais on peut aller voir tes parents dans le monde des morts. Je suis encore celle qui donne l’accès, un jour, si tu prend ma place car je l’aurais décidé, tu auras aussi accès.
Je reste dans voix pendant plusieurs minutes. Est-ce un piège, vu son premier refus ? Elle me semble sincère.
— Je…c’est gentil de votre proposition. Prendre votre place serais un immense honneur. Je dois faire encore faire mes preuves, me connaitre. Et c’est encore un peu tôt pour moi de revoir mes parents. Enfin j’ai tant de questions à vous poser sur ici. Ça à l’air bien votre monde !
— Alors bienvenu. Tu m’as convaincu de vous aider. Je vais te former, en attendant on va retrouver les autres, je vais vous installez si vous le voulez dans de belles chambres, le temps nécessaire.
— Merci Madame.
— Kalis et toi ?
— Ambrise.
Un dernier sourire et on retrouve les autres. Elle leur explique et ils sont plus rassurer.
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