Chapitre 8

16 minutes de lecture

Et oui me revoilà… après de longs mois… et je reviens en fait pour vous, histoires de ne pas vous laisser comme ça dans les limbes, comme pendu à un fil.. Remarquez, vous en avez peut-être rien à faire non plus… c’est possible, plus que probable.

Mon dernier billet finissait sur il y a eu du changement beaucoup de changement, et c’est le cas de le dire… et j’ai un long soupir.

Je suis toujours avec Julie, mais… plus avec Vivien. Il est parti, il m’a quitté par un matin d’hiver, un matin froid gris et pluvieux… c’est cliché mais c’est vrai.

Et même il m’a fait une psy à deux balles… Parce que peut-être comme un con, je lui ai proposé de lui prêter ma Julie, il a réfléchi il s’est tâté, il a pondéré… et puis il a dit non au final. Et que comme quoi je voulais ça depuis le début, ce qui est faux..

Inconsciemment selon lui, je voulais juste ça… un mec qui baiserait ma femme. Que peu importe, lui ne comptait au final pas. Pas un iota, je lui ai dit qu’il était con. Que c’était faux, et qu’il se mettait des idées stupides dans le crâne… que s’il ne voulait pas, ça n’était pas grave, que ça n’avait aucune importance, que ça changeait rien entre nous.

Il m’a regardé silencieux, il m’a dit non, et puis il m’a quitté..

Enfin, c’est moi ce matin-là, qui l’ai quitté puisque j’étais chez lui, que cette nuit-là on l’avait passée ensemble, ça nous arrivait bien plus souvent, vu que Julie était au courant que j’allais retrouver mon amant.

On en avait beaucoup discuté. Et dans ma tête ça m’a fait un bien fou, de parler de Vivien avec elle.. De mes sensations de mes émotions, de mes ressentis… de mes mensonges aussi, elle l’a eu un peu mauvaise là-dessus.. elle n’aime pas le mensonge, le mensonge pour elle c’est le rempart des faibles. Elle ne ment jamais. Des fois je me dis qu’il faudrait mieux… je vous laisse imaginer le truc. Non elle ne ment jamais, ou alors elle se tait, mais moi qui la connais si bien, des fois ça me donne envie de rire… elle fait hum… et elle ne dit rien.. pas à moi. Moi elle sait que je peux tout entendre… et surtout que je veux tout entendre, même si parfois y a du pire.. y a aussi du meilleurs..

Et pourtant oui, un gros changement, pour moi et pour Vivien.. je ne me cachais plus. J’ai Vivien, je vais voir Vivien, je rentrerais tard. Ou même je ne rentrerais pas.

Et putain, comme c’était bon ! Ce poids disparu. Déjà rien que ça pour moi c’était un changement.

Y a pas eu de larmes, ni de cris…

Y a eu aussi une longue discussion avec Julie, et dans cette discussion non, y a pas eu de larmes, y a pas eu de colère, pas eu de rage, pas eu de cris, d’ultimatum, de demande de choix. Elle m’a littéralement scié. Et je ne sais pas vraiment si c’est parce qu’elle prenait sur elle, pour la façade, ou qu’elle le pensait vraiment. Mais depuis le temps que je la connais, que je la côtoie, j’aurais tendance à pencher pour la deuxième..

Le lendemain de mon aveu, si peu à propos d’ailleurs, quand je repense au moment, je me demande ce qu’il m’a pris.. mais bon c’est fait voilà… the cat is out the bag comme disent les ricains.

Je sais que à un moment, plus vraiment le matin mais devant un café quand même et j’ai juste demandé

« Tu ne dis rien… »

Là, elle a levé les yeux, et j’ai vu son visage se chiffonner et elle a juste dit:

« Que veux-tu que je dise… là je ne sais pas encore par quel bout le prendre. » et elle a soupiré « alors je ne dis rien.. »

j’ai répondu « Ok… quand tu auras trouvé n’hésite pas… »

« écoute Étienne… » elle a levé les mains en l’air paumes ouvertes.. elle l’a fait beaucoup ce geste…

« Pour l’instant je regarde ce que cette nouvelle me fait… le fait que mon doute soit confirmé.. comment je le ressens… en gros je digère, et je note ce qu’il se passe pour moi, ok.. quand moi je serais sûre, on passera à l’étape suivante, toi et tes explications sûrement foireuses… Laisse-moi du temps… Hé quand même… si ça peut te rassurer y a pas de rage, de haine et presque pas de colère… donc .. bon… »

Et j’ai fermé ma gueule, non après ça je l’ai pas ramenée.. je lui ai laissé du temps…

Donc oui une longue discussion. Pleine de blancs. En pointillé avec la vie au milieu.

Elle m’a posé tout un tas de questions, à des moments complètement incongrus, et à chaque fois je ne ressentais aucune tension de sa part, juste un désir de comprendre sincère… une sensation étrange aussi, Julie me regardant toujours avec cette douceur dans l’œil, et puis à un moment devant mon incompréhension total sur son comportement, sur ses questions.

« Putain je ne suis pas nette ! » l’éclat de voix venant de la terrasse, le seul d’ailleurs, je suis allé la retrouver, un peu penaud je dois bien le dire, elle m’a regardé et m’a balancé

« … je me comprends pas bien.. là tu vois… je suis pas nette… pas normale.. j’arrive pas à être jalouse.. j’arrive pas à te détester comme il faudrait… quand je te regarde je suis contente pour toi.. d’avoir trouvé du plaisir.. je suis contente de te voir changer, grandir, accepter, t’accepter toi.. c’est si difficile… et toi non, tu as avancé… tu t’es écouté… tu as osé… je suis super contente pour toi, même assez fière de toi… c’est si rare… »

là j’ai cligné des yeux, vous pensez bien…

« Là dessus j’ai rien à dire du tout.. vraiment.. maintenant moi.. moi, est-ce-que j’accepte ? J’accepte ce changement, cette évolution de toi.. c’est surtout ça… » elle s’est retourné, et c’est allumé une clope, un peu rageuse quand même… Je l’ai regardé, j’avais envie de la prendre dans mes bras, envie de lui dire merci… Ma Julie qui doute, et comme d’habitude d’elle-même, comme toujours… Même là-dessus.. Mais je l’ai pas fait, j’ai pas osé.

Et puis à un moment, plus tard, elle a eu une petite moue en fronçant les sourcils

« Tu sais Étienne, pour l’instant, ça… tout ce que tu me dis, tu m’avoues, tu me racontes, ça ne fait pas de mal… certains trucs m’agacent, le côté genre nan mais vraiment… non je n’éprouve aucune jalousie envers ce garçon, une fille ça aurait pas été la même tu te doutes bien… une fille.. »

« Tu m’aurais détruit et tu serais partie.. »

Elle a même pas répondu, elle a juste haussé les épaules, et c’est allumé une clope.

Qu’est ce qu’elle a fumé pendant cette journée, un truc de dingue !

Ensuite elle a dit « Une chose quand tu rentres à la maison c’est pour rentrer à la maison pas te rebarrer dans la demie heure… quand tu es avec moi, tu es avec moi… et si avant de rentrer l’envie te vient d’aller voir Vivien, d’être avec Vivien fait le, mais ne passe pas me dire bonsoir.. un message juste pour que je m’inquiète pas si tu t’es vautré sur la route… et tu rentres quand tu veux… nous serons très vite fixé si tu as l’envie de rentrer… » et elle avait haussé les épaules en faisant la moue..

Et l’envie de rentrer est toujours restée… l’envie de la retrouver, de la voir, de l’entendre… Même si j’ai passé aussi beaucoup de temps avec lui.

J’ai été tellement surpris que je lui aie demandé

« Tu me demandes pas de choisir…

soupir…

— On a un peu rien à voir moi et lui.. c’est comme si je te demande de choisir entre.. sais pas.. deux trucs qu’ont rien à voir.. genre tu choisis entre… Voyage au bout de l’enfer ou Alien… rien à voir, impossible… les deux sont des chef d’œuvre dans leur genre.. pas comparables du tout.. même si c’est deux films… tu vois ce que je veux dire ?…

— Ouais je crois… Envie de lui dire aussi chef d’œuvre, ça va les chevilles ? Mais vu comment elle prenait le truc j’ai fermé ma gueule…

—  Donc je vois pas pourquoi je te demanderais ça… ça serait con… »

Non elle m’a scié. On a fini avachi sur le canap, elle me serrait dans ses bras, me couvrait de regards tendres, me posant des questions, m’ayant prévenu que si je ne voulais pas y répondre j’avais le droit, mais que ça serait un peu abusé. Et oui je lui répondais, on a parlé de cul, de sentiments, de la vie, la notre, la mienne la sienne.

« Ne pousse pas mémé dans les orties.. » ça, ça été sa réponse quant au plan à trois, quand je l’ai juste subodoré.

Elle a eu un petit soupir, un petit sourire et a changé de sujet l’air de rien, mine de rien…

« … je suis… avec lui depuis un certain temps..

— Oui je sais.. 

— Et tu n’as rien dis ?..

— Bin non, pourquoi je dirais quelque choses, avec moi tu étais avec moi.. tu n’as jamais rien fait me prouvant ton profond désamour… le fait que tu ne m’aimes plus… même si bon .. t’es mignon franchement… mais je voyais bien que ça commençait à peser… 

—  C’étaient donc bien des perches..  elle a rit.

—  Des poutrelles tu veux dire… Pourquoi tu ne me l’as pas dit ?

—  Peur de te perdre..

— T’es con… » en haussant les épaules et levant les yeux au ciel.

Elle avait un grand sourire, elle était lumineuse…

« Bon… je suis pas jalouse… bon t’as un garçon dans ta vie.. ça me rend un peu curieuse de comment il est… celui qui a fait chavirer ton petit cœur…. je pense que ça serait bien qu’on se rencontre, qu’on fasse connaissance.. p’te rien que pour pas je me fasse des films.. Cecil B de Mille en technicolore.. » et elle avait rit…

moi je disais rien, je la regardais, je l’écoutais attentivement.. aussi bien ses mots que ses silences, j’ai hoché la tête

« Et pour le reste ça va.. je me demande un peu comment ça va se passer… t’aura peut-être des updates… Comme d’hab on va faire ça dans le moment, on va avancer.. on verra bien… pour l’instant ça va… » et elle est venue me faire un bisou…et c’est avachi sur moi.

Les idées saugrenues qui passent quant aux solutions…

« Ouais c’est ça, et à la fin on chante tous les trois kumbaya en cœur… la communauté et les fromages de chèvres… » et elle a éclaté de rire

Comment on voyait ça, imaginait. On a rit.

Et c’est pour ça je crois que je me suis pris la décision de Vivien en plein la tronche… Pourquoi lui… Il a réagi comme ça ? Pourquoi ?… Alors que notre situation s’arrangeait, complètement dans l’open, et accepté de la part de ma douce… Et lui, il me balance ça… Il me jette avec si peu d’explications, avec pour prétexte un truc complètement faux, en plus. Je n’ai pas du tout compris…

Et pour en revenir à cette dernière nuit avec Vivien… peut-être j’aurais dû me douter de quelque chose, mais j’ai rien vu. J’étais heureux d’être là, avec lui, avec le temps qui prend son temps, qui ne défile pas comme un taré… avec la nuit à venir dans ses bras, dans ses draps, avec le café tranquille le lendemain matin avec le câlin du matin aussi… avec lui quoi… et avec l’âme en paix. Juste profiter de lui avec l’âme en paix, disponible pour lui, serein.. tendre, chaud moite… avec pas penser au téléphone parce qu’il ne sonnera pas, ou seulement en cas de trucs vraiment graves, genre inondation ou hôpital… Ce qui admettons le avait fort peu de chance d’arriver.. en plus c’était pas la première comme ça… avec Julie au courant, pas du tout. Il semblait un peu ailleurs, et pourtant pas dans le stress non plus. Il avait des problèmes à son restau, je me suis dit que c’était ça, et que j’allais tout faire pour lui faire penser à autre chose. Ce que j’ai fait…

A un moment dans la nuit il a juste dit

« T’es inhumain » et j’ai pas compris, j’ai cru qu’il parlait de sexe parce que dieu comme je l’avais fait languir… c’est mon truc faire languir mes partenaires, mes amours pour les faire monter encore le plus haut possible… Et faire languir Vivien oh oui… un bonheur, un plaisir des sens et de tous… sa voix qui gémit, son odeur, la vision de son corps luisant de sueur, sa peau brûlante sous mes doigts, son goût dans ma bouche…

Une nuit torride, une nuit chaude, une nuit .. Quand j’y pense j’aurais peut-être dû me douter d’un truc.. m’en apercevoir.. Il avait les larmes aux yeux alors que je l’assaille de caresses de baisers et de mots d’amour… de mots salaces aussi… et qu’il s’accroche à moi comme un perdu alors que je lui fais l’amour, que je lui donne tout ce que j’ai, tout ce que ressens pour lui en m’engouffrant en lui. Vivien qui se cambre, qui cri, qui geint, qu’en peut plus qui jouit … qui jute encore et encore… et son corps qui s’alourdit, ses yeux qui papillonnent, et moi qui continue encore, malgré son petit cul en folie qui me serre si fort, pour finir par jouir à mon tour dans un râle sourd … Une nuit de câlins tendres et avides et si langoureux. J’en ai encore des frissons quand j’y pense, des frissons qui me descendent jusque dans le bas des reins, et le cœur gros aussi.

Et le lendemain après cette nuit, il m’a quitté, m’a demandé de partir et de plus jamais revenir.

Ce que j’ai fait… Je ne suis pas fan des dramas, et je respecte le choix de l’autre, c’est peut-être con, mais j’ai été éduqué comme ça.

Je suis rentré chez moi, Julie dormait encore, et je me suis blotti contre elle, et je crois que j’ai pleuré… je crois. Je ne suis plus sûr de rien…tout ce que je me souviens c’est qu’elle s’est réveillée, et qu’elle m’a serrée dans ses bras en murmurant

« ça va aller mon chéri… » et qu’on est resté longtemps dans les bras de l’autre silencieux.

Et heu… comment dire, ça été un peu difficile… vraiment… putain de petit con ! Qu’est ce que je l’aime, l’aimais… lui…

Dans mes pérégrinations sur internet j’ai découvert un mot, un nouveau mot polyamoureux… ouais, c’est ça… aimer plusieurs personnes à la fois.. J’ai fait sans doute la connerie de vouloir mélanger les deux… Je crois que y en a un de vous qui m’a dit que c’était pas une bonne idée… je confirme.

Pour Julie au final, ça a été plus facile à accepter, mais on se connaît depuis tellement temps aussi… on s’aime tellement, on se respecte tellement, on se parle beaucoup aussi..

Elle a rit quand je lui ai parlé de mon histoire de bite en plastique et que je trouvais qu’elle avait le droit à une vraie… Elle a rit, pouffé, me disant qu’elle me trouvait mignon mais très bête aussi… et encore si amoureux… ça lui a fait briller les yeux…

Par contre quand je lui ai parlé de Vivien dans le rôle si mes souvenirs sont bons, elle a eu l’air un peu triste ou un peu ennuyée… Je ne sais pas, mais il y avait quelque chose.

Elle l’avait rencontré Vivien plusieurs fois.

Oui, elle avait été d’accord pour le rencontrer, si lui était d’accord…

Et oui, il avait été d’accord.. et la rencontre première s’était passée dans un bar sympa.. Même si elle avait bu pas mal de shot…

Présentation, serrage de mains, sourires un peu timides, et de la part des deux… Petites phrases amusantes, rien de méchant, du tout, rien d’agressif, ni même de graveleux… Bon y allaient en douceur… Et oui on a beaucoup discuté tous les trois, de tout et pas seulement de la situation.

Et d’autres rencontres ont suivi, quelques unes, sans que rien ne se passe, juste pour le feeling, pour voir s’ils se plaisaient, c’est quand même la base. Si l’envie arrive, l’idée qui ne deviendrait pas si saugrenue et le désir..

De ces soirées il n’y a jamais rien eu… Et je ne savais pas si c’était parce qu’on s’y prenait comme des manches, trop timides, ou finalement trop coincés… Mais les soirées en elles-même avaient été agréables, j’avais mes deux amours autours de moi, qui parlaient, discutaient riaient ensemble, l’un ou l’autre m’embrassant, j’étais le centre de toutes les attentions c’était drôle. Attentions que je leurs rendais bien sûr…

Par contre elle ne m’a rien dit sur lui, pas vraiment.. des choses anodines.. sauf une.

« Ne sois pas déçu Étienne d’accord ?… » et rien d’autre.

Je ne savais pas ce qu’elle avait voulu dire par là, à cette époque… à ce moment-là.

Elle m’a expliqué depuis, et bien….

« Il aurait voulu t’avoir pour lui tout seul en fait. Vivien au final, ne supportait plus de te partager avec moi… »

C’était peut-être ça, sûrement, moi j’étais aveugle, bien trop heureux… Et si avant il le supportait, l’avait supporté, quand il a rencontré Julie, et bien je pense qu’il a vu…

Il a du s’apercevoir qu’on ne se quitterait pas.. sans doute jamais. Il avait peut-être une espérance.

Mais je me demande pourquoi il ne me l’a jamais dit, ne m’en n’a jamais parlé.

Ça aurait mis les choses au clair bien plus vite, je me serais sans doute moins gaufré.

Parce que ça, c’est hors de question. Je ne me vois pas vivre sans elle, et j’en ai surtout pas envie, elle me manquerait trop. Je l’aime trop, bien trop sans doute. Et elle c’est pareil… et ça je pense que ça a sauté à la gueule de Vivien… Pourtant moi, je l’avais pourtant bien prévenu. Mais il faut croire qu’il ne m’a pas cru. C’est un peu bête, c’est comme ça, c’est la vie…

Même si j’en ai bavé grave. Et sans doute que lui aussi.. peut-être un peu… Je n’en sais rien, on ne s’est jamais reparlé depuis ce matin pluvieux où j’ai quitté son appart le cœur en miette.

Julie a été adorable, gentille… se rendant compte que lui avait compté. Bien sûr qu’il avait compté comme si j’allais la tromper avec le premier venu. Bien sûr.

Le mois dernier je l’ai croisé en ville, à son bras un jeune gars, rien à voir avec moi… une vraie pintade qui gloussait et roulait du cul, mais je ne suis sans doute pas objectif. Je ne sais pas s’il m’a vu, ou s’il a fait semblant de ne pas voir.. toujours aussi beau. Toujours aussi solaire.

Niveau cul, puisque quand même je suis un site de cul.. et bien, on n’a pas sauté le pas avec Julie, on a regardé sur internet, écumé un peu les sites, les petites annonces et puis on a trouvé ça glauque, franchement.. on est peut-être trop conventionnel, ou trop flipette, ou trop quelque chose… mais on a lâché l’affaire si ça doit se faire ça se ferra tout seul comme ça un jour, sans complications et sans heurts…

Même si elle trouve ça vraiment coquin et excitant… elle s’est jamais fait prendre en sandwich comme elle dit.. elle aimerait bien connaître ça avant d’être une vieille gâteuse… ça serait dommage…

Donc oui, on y pense, j’y pense mais ça prend beaucoup moins de place dans ma tête… Je ne suis plus dans cette phase monomaniaque qui m’a un peu englouti, je dois bien l’avouer…

Et puis Julie s’occupe vraiment bien de moi et de mon petit cul… Elle a acheté des jouets rien que pour moi, et j’ai une sacrée coquine… vraiment. Au début elle était très douce, elle avait si peur de me faire mal..

Et je lui ai répondu moi quand je te le fais ça te fait mal ? Je te fais mal ?.. ça l’a aidé à comprendre, et elle est devenue bien plus vigoureuse la garce… et qu’est ce que c’est bon…

Par contre le god ceinture c’est pas pour demain, parce que dieu qu’elle trouve ça laid… et que ça l’excite pas du tout, et que c’est pas bien grave… ça empêche rien…

On se rempli mutuellement pour finir par faire l’amour et roooh… on s’amuse bien… ça va quoi, j’aime toujours autant sa chatte, même si maintenant quand je la lèche et bien pour moi aussi ça vibre… comment ça me fait bander ça… la lécher alors que j’ai un dildo vibran dans le cul… ça me rend bien dur vraiment… j’adore ça.

De temps en temps, ça m’arrive encore, je pense à lui, à son sourire, ses yeux noisette, sa voix. Je vois un truc et je pense à lui. Je fais un tennis et je pense à lui.. L’autre jour y a eu son odeur qui est passée, son parfum épicé et musqué, profond, je ne sais pas d’où il venait et ça m’a cloué sur place.. Il me manque… ce manque diffus, nostalgique, un peu triste. Le plus drôle c’est que quand je pense à lui, c’est jamais pour le cul, c’est jamais nos parties de jambes en l’air.. c’est jamais ça.. et pourtant dieu si y en a eu… c’est pour d’autres choses…

Et puis franchement, j’étais amoureux, je le suis peut-être toujours d’ailleurs, même si je sais… que non, que c’est fini. On tombe pas amoureux tous les jours, comme ça… C’est pas après le cul que je courais… ou peut-être que si… peut-être que j’étais en manque.. peut-être que j’avais peur.. je ne sais pas…

Mais niveau cul tout va très bien pour moi à l’heure actuelle, même si j’ai encore des pannes, ça, ça m’arrive toujours… y a comme eu une dédramatisation de la situation à ce niveau-là aussi.. faut dire.

Nan c’est le cœur qu’a morflé… j’avais oublié ce que ça faisait… J’avais oublié cette douleur lancinante, même si on est adulte, si on est grand, vieux comme dit ma gamine…

Les ruptures ça fait un mal de chien !…

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