Jekyllandhyde : Alors cette lecture vous à tel plu ?

J'étais réveillé depuis cinq heures du matin et je n'arrivais plus à dormir. Alors j'avais envoyé un message à Elisa ou plutôt à Loumie. Elle n'y répondrait pas tout de suite, mais peu importe, j'en profiterais pour m'instruire par le biais de quelques lectures.

6h15

Loumie : Oui beaucoup, c'est très sensuel et les personnages n'ont pas trop le feu au cul.

Jekyllandhyde : J'aime faire monter le désir en douceur.

Loumie : Et bien vous y arrivez très bien. Et que pensez-vous de mon histoire.

Jekyllandhyde : On sent une tension sexuelle s'installer et en même temps chacun a peur de ses propres envies.

Loumie : Je ne sais pas si j'avais peur. Je me sentais tellement à ma place quand je discutais avec lui.

Jekyllandhyde : C'est joliment dit.

Elisa disait à cet inconnu des vérités qu'elle ne m'avait jamais dit. J'avais souvent pensé, que je ne représentais pour elle qu'un fantasme, même si parfois, elle avait eu des mots plus doux. Qu'elle m'utilisait pour avoir du désir en faisant l'amour à son mari et j'avais eu cette sensation d'être un objet. Alors petit à petit, j'étais devenu cet objet.

Mais là, sur Wattpad, je retrouvais l'Elisa des débuts, avec qui j'aimais échanger. Je me rappelais son sourire, son si joli sourire.

Mais il était l'heure d'aller travailler. Ces échanges avaient eu l'étrange pouvoir de décupler mon inspiration et j'étais impatient d'écrire pendant ma pause-déjeuner.

12h

Mes trois personnages étaient donc en train de danser et j'avais envie qu'ils aillent plus loin dans l'intimité.

La playlist passait maintenant une danse aux sonorités latines et les hanches de Marie étaient venues doucement se frotter à Damien qui dansait juste derrière elle. Il sentait ses fesses généreuses glisser sur sa braguette et son sexe commençait à durcir. Il avait glissé la main sur sa taille et elle ne l'avait pas repoussé. Alors il avait pressé contre lui ce corps qui ondulait sur la musique. Elle devait sentir son érection et il semblait que ça lui plaisait. À la vue de cette scène Thomas, lui aussi éprouvait une profonde excitation. Il avait repéré que les tétons de Marie commençaient à pointer sous son chemisier.

Alors il s'approchait de cette jolie danseuse, mais en allant plus directement au but, et glissa une main entre ses cuisses. Marie approcha rapidement sa main et Thomas cru qu'elle allait le repousser. Mais bien au contraire elle pressa sa main contre la sienne en la remontant vers son sexe. Marie sentait contre elle ses deux hommes et une douce chaleur remontait de son entrejambe. Elle sentait aussi l'érection de Damien et sans contrôler sa main celle-ci vint caresser son sexe. Thomas continuait ses caresses, mais petit à petit soulevait cette jupe légère et glissait ses doigts dans sa culotte. Il y avait là des lèvres douces, chaudes et lubrifiées. Il ne la pénétra pas tout de suite, en commençant à jouer avec ses petites lèvres et l'entrée de son vagin. Il voulait qu'elle réclame plus, il voulait sentir son désir. Damien de son côté ouvrit son pantalon et glissa la main de Marie, pour qu'elle vienne caresser sa queue en érection.

Elle se cambra en arrière et offrit son cou aux baisers de Damien, qui vint le mordre et l'embrasser, pour ensuite remonter jusqu'à ses lèvres. Il glissa sa langue dans sa bouche et un gémissement de plaisir s'échappa de la bouche de la belle. Ce baiser était divin, les caresses sur ses seins, ce doigt qui effleurait son vagin. Ce doigt, elle le voulait en elle, alors avec sa main elle accompagna Thomas, pour qu'il glisse un doigt dans son sexe. Thomas, avec plaisir, plongea dans cette douceur, chaude et humide. Un doigt, puis deux, puis...

Thomas sentait sa queue à l'étroit dans son pantalon et la libéra en passant son pantalon sous ses fesses. Il attrapa Marie par ses cuisses, pour mettre ses jambes autour de son bassin.

- Café, dit ma collègue.

- ...J'arrive !

Le temps était passé tellement vite. Je me levais donc, mais on pouvait apercevoir sur mon anatomie, les pensées impures qui m'avaient traversé l'esprit.

Bon, Paul si tu pensais, à autre chose, au clochard que tu croises tous les matins par exemple !

L'effet ne fut pas immédiat, mais mon érection retombait au bout de quelques minutes.

Il fallait aussi que je me crée un personnage, pour que Elisa je ne puisse comprendre que j'étais Paul. Je voulais de plus en plus avoir avec elle une relation, vierge de tout passé. Je pourrais plus facilement répondre du tac au tac et j'éviterais plus facile les erreurs dans mes réponses.

J'avais donc un programme pour ma soirée. D'habitude, je rentrais tard, je mangeais et regardais la télé. Louise était en déplacement toute la semaine, donc nous échangions quelques messages et parfois même quelques Snap coquin. Mais je pourrais à loisir écrire sans être dérangé.

L'envie de continuer mon histoire, m'empêchait de me concentrer sur mon travail. Je rentrais donc à dix-huit heures chez moi.