J'étais enfin arrivé dans mon appartement et sur mon téléphone était affiché un message de Loumie : « Votre histoire est-elle purement fantasmée ou à tel une origine réelle ? ».

Mon idée, de m'inventer un personnage, devenait donc urgente.

Physiquement, je choisis d'être de taille moyenne, brun, les yeux marrons, pas très sportif, mais pas épais non plus. Ni beau ni moche.

Je serais plus vieux : trente-cinq ans serait un bon âge. Informaticien, ça irait bien avec mon côté geek. Marié à une femme de mon âge et plutôt jolie, qui serait commerciale et donc souvent en déplacement. Elle aurait connaissance de ce que je faisais sur Wattpad, elle pourrait d'ailleurs m'aider à écrire certaines histoires.

Et puis si elle me demandait un jour où j'habitais, je choisirais le sud de la France près de Marseille, où je serais arrivé il y a cinq ans.

J'étais donc fin prêt à répondre à Elisa ou plutôt Loumie.

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Cette discussion avec Elisa avait été très agréable. Un peu érotique, sans prise de tête et j'avais même de nouvelle idée pour mon histoire.

D'ailleurs où en était-elle ? Comment allais-je continuer mon récit ?

Thomas sentait sa queue à l'étroit dans son pantalon et la libéra en passant son pantalon sous ses fesses. Il attrapa Marie par ses cuisses, pour mettre ses jambes autour de son bassin.

Ok et avec Elisa nous avions parlé du sexe de Damien qui caresserait celui de Marie et qui pourrait aussi lui caresser les fesses. Damien devait venir lui caresser le clitoris et nous avions parlé de chute, mais malheureusement notre discussion avait dérapé sur ses émotions.

Heureusement plutôt !

Donc...

Tenant fermement la belle, il vint presser sa chatte sur sa queue.

Non un peu trop cru. Un peu de poésie bordel !

Tenant fermement la belle, il approcha son sexe de celui de Marie. Même s'il avait très envie de la pénétrer, il voulait encore faire durer les préliminaires. Il choisit donc de venir caresser son sexe contre ses grandes lèvres chaudes et humidifiées par l'excitation. Elle semblait apprécier et bougeait son bassin pour accompagner le va-et-vient de Thomas.

Damien, qui s'était contenté pour l'instant d'embrasser Marie et de lui caresser les seins, voulait lui aussi passer à la vitesse supérieure. Il dirigea donc sa main vers cet entrejambe qui ondulait de plaisir. Son majeur s'arrêta sur son clitoris, qui eut pour effet de laisser échapper un gémissement de plaisir de la bouche de Marie.

- Damien ne va pas trop vite, chuchota-t-elle à son oreille. Laisse encore monter le plaisir.

Il glissa donc lentement ses doigts sur ce clitoris en allant chercher un peu de cyprine entre ses lèvres brûlantes. Mais sa main toucha le sexe de Thomas ce qui le fit sursauter. Mais la surprise passée, il eut envie de caresser pour la première fois un homme. Thomas n'avait pas réagi quand cette main d'homme avait touché son membre. Pourrait-il oser de nouveau glisser sa main sur cette queue ferme et lubrifiée par la mouille de Marie ?

Il fallait qu'il essaye, qu'il ose...

Cette idée, de caresser un homme, augmentait encore son excitation et sans y réfléchir sa main prit le sexe de Thomas en main pour venir le frotter contre ce clitoris qu'il avait caressé juste avant.

Il sentit au même moment la main de Marie se serrer sur sa queue et à son tour, il gémit de plaisir.

J'étais en panne d'inspiration. Ou plutôt, mon inspiration voulait aller trop vite, j'avais des images en tête de Thomas pénétrant Marie et de Damien venant glisser son sexe entre les fesses de cette femme désirable. Et clairement cela ressemblait trop au texte que Elisa m'avait écrit durant ses vacances au ski. Je n'avais pas non plus de chute à ce chapitre. Il ne pouvait y avoir un élément extérieur, car ils étaient enfermés.

J'aurais bien demandé de l'aide à Elisa, mais il était tard, maintenant.

Le mieux était encore d'aller me coucher. Et peut-être que, les yeux fermés, l'histoire viendrait-elle d'elle-même.
Allongé dans mon lit, les images tournaient dans ma tête. Ma queue, je le sentais était dure et gonflée. Je m'imaginais tantôt à la place de Thomas tantôt à la place de Damien. À peine mon manche pris en main, je sentais déjà l'éjaculation proche. Alors que j'accélérais le rythme, je voyais le regard d'Elisa se plonger dans le mien, et son visage se déformer de plaisir. Je la revoyais dans mon ancien appartement, alors que je l'avais pris en levrette, ces fesses généreuses claquant contre mon bassin.

J'étais submergé par toutes ses visions simultanément, comme enivré par l'excitation. Je n'y tenais plus, l'orgasme me submergea et se répandit sur mon corps en jets puissants. À tel point que l'un d'eux alla jusqu'à mon menton.

J'étais détendu maintenant. Dans un dernier effort, je tendais la main vers ma table de chevet pour attraper la boite de mouchoirs.

Vide !

Et merde !!!