Pour me changer les idées, j'avais écrit une bonne partie de la soirée, mais régulièrement, je vérifierais si je n'avais pas reçu de nouveaux messages. Et ce matin au réveil de nouveau pas de nouvelles d'Elisa.

Jekyllandhyde : Vous- êtes là ?

Loumie : Oui

Jekyllandhyde : Je vous dérange ?

Loumie : Non, je déjeune.

Jekyllandhyde : Vous êtes fâchée ?

Loumie : Pourquoi devrais-je être fâchée ?

Jekyllandhyde : Vous n'avez pas envoyé de messages depuis Mercredi soir...

Loumie : Vous non plus !

Jekyllandhyde : Pensez-vous que je suis allé trop loin ?

Loumie : Je ne sais pas, j'ai trouvé ça très agréable. Mais ça ne va pas m'aider à me détacher de Paul.

Jekyllandhyde : Vous avez imaginé que j'étais Paul ?

Loumie : Oui, même le bruit de votre respiration me l'a rappelé. J'étais avec lui jusqu'à votre départ.

Jekyllandhyde : Vous avez été la plus belle actrice de ce fantasme. Et parfois le réaliser peut-être décevant, mais là, il est allé au-delà de mes attentes.

Loumie : J'avoue que j'y ai pris beaucoup de plaisirs.

Jekyllandhyde : Je vous promets qu'il n'y aura plus de contact physique entre nous. J'étais sur Nancy exceptionnellement et je ne devrais jamais avoir l'occasion d'y revenir.

Loumie : C'est mieux ainsi et puis vous avez quelqu'un.

Jekyllandhyde : Oui vous avez raison et je l'aime beaucoup.

Loumie : Alors c'est mieux ainsi.

Jekyllandhyde : Au fait, je voulais vous dire, que j'ai trouvé votre peau très douce et vos seins magnifiques. Et vous avez beaucoup de charme, même si je n'ai pas pu voir vos yeux, ce qui restera un regret.

Loumie : Alors à mon tour de vous dire que vos mains étaient douces aussi et que vous maniez votre langue admirablement.

Jekyllandhyde : C'était un plaisir.

Loumie : Le plaisir était partagé ;)

Jekyllandhyde : Avez-vous prévu de le dire à Alexandre ?

Loumie : C'est déjà fait, enfin dans les grandes lignes.

Jekyllandhyde : Et qu'en a-t-il pensé ?

Loumie : Qu'il me fallait du temps et que si cela c'est fait, c'es que ç devait être ainsi.

Jekyllandhyde : Vous lui avez donc parlé de moi ici, de notre relation.

Loumie : Pas vraiment. J'ai dit qu'il y avait un doute sur la personne, mais je ne suis pas rentré dans les détails. Et en fin de compte, c'était comme si vous étiez Paul.

Jekyllandhyde : Ah je comprends pourquoi il vous a dit qu'il vous fallait du temps. Je crois que je l'ai mal jugé. Il semble être un homme tolérant et qui prend soin de vous.

Loumie : Il l'est, j'en suis convaincu.

Jekyllandhyde : Au fait j'ai commencé une nouvelle histoire.

Loumie : Oh je suis impatiente de la lire.

Jekyllandhyde : Pour l'instant j'ai seulement mis en place les personnages, mais il n'y a pas encore de scènes érotiques. Mais ce n'est qu'une question de temps ;).

Loumie : Il faut que je vous laisse, je dois partir au travail.

Jekyllandhyde : À plus tard.

Il y avait un fil invisible entre elle et moi et il fallait le couper, mais je n'y arrivais pas. Ou peut-être n'était-ce pas encore le bon moment. Je risquais de la faire souffrir, encore et aurait-elle la force d'y survivre.

L'évidence. L'envie de continuer de jouer perdurait, je voulais lui proposer des défis. Ensemble, nous étions capables d'aller si loin. J'avais longtemps cru que j'avais voulu connaître ses limites. Mais parfois, je me demandais si à travers les défis que je lui lançais, ce n'était pas moi que je testais.

J'avais donc envie de trouver de nouvelles idées érotiques, c'était maintenant une évidence. Mais il n'y avait pas d'urgence.

Et il fallait aussi que je vérifie qu'Alexandre n'avait pas fait le lien entre moi et Dr Jekyll ou au moins garder le contact, j'avais la certitude qu'un moment cela serait utile.

Le soir, je décidais de continuer mon histoire. J'avais mis en situation mes personnages.

Amandine et Antoine étaient les hôtes et recevaient Victoria et Guillaume. Guillaume et Amandine étaient amants et avaient organisé ce repas, voulant qu’à la fin de la soirée, ils puissent échanger de partenaires sexuels. Bien sûr, tout deux devaient dormir dans le lit conjugal d'Amandine et il devait convaincre Antoine et Victoria de couche ensemble.

Antoine et Victoria s'étaient embrassés une fois. Antoine, semble-t-il avait oublié ce baiser, mais en réalité Victoria l'avait toujours gardé dans un petit coin secret de sa tête, car elle était amoureuse de lui depuis toujours. Mais comme Antoine était en couple avec Amandine, elle avait fait taire celui-ci. À la fin du chapitre, tout le monde était passé à table et Antoine et Amandine étaient partis préparer le plat principal (mais il n'avait qu'à peine plus de dix minutes devant eux).

- Chérie, je te trouve vraiment très excitante, me dit Guillaume en glissant sa main entre mes cuisses.

- Mais que t'arrive-t-il Chéri ?

- Ne t'inquiète pas, il ne devrait pas revenir avant dix minutes et j'ai très envie de toi maintenant, dit-il en me mettant la main sur son sexe en érection.

- Effectivement, dis-je gênée, mais aussi un peu excitée.

Et Guillaume continua en passant sa main sous ma robe. Jamais il ne m'avait fait cela et en temps normal, je lui aurais sûrement dit d'arrêter, mais la discussion que j'avais eu avec Amandine au téléphone, il y a deux jours, m'avais fait réfléchir.

Nous avions parlé sexe, orgasme, fréquence des rapports, nous avions même dévié sur des couples qui pratiquaient sexe shop, échangisme et cette discussion avait éveillé en moi une sensation d'excitation qui était inhabituelle. Elle m'avait même demandé si je ne m'étais jamais masturbée. Je lui avais dit un non catégorique, mais par la suite, la curiosité m'avais fait allée sur internet. Par simple souci d'information dans un premier temps, mais ces images de femmes jouant avec leurs sexes m'avaient donné envie d'essayer. Il faut avouer que j'avais eu un peu de mal au début à trouver les bonnes caresses et la bonne fréquence. Mais au bout de quelques dizaines de minutes, j'avais ressenti une sensation étrange, de chaleur et tous mes muscles s'étaient contractés. Jamais je n'avais ressenti cela avec Guillaume.

Donc quand il vint glisser ses doigts sur mon sexe, j'écartais les cuisses.

- Attention, quand même, imagine qu'il nous trouve comme ça.

- Peut-être qu'il voudrait nous aider, qu'en sais-tu ?

- Oh Guillaume, mais qu'est ce qui te prends, ce sont nos amis.

- Et alors, je préférerais savoir ma femme avec un ami, plutôt qu'avec un inconnu. Imagine Antoine en train de te faire l'amour Passionnément.

Ce que Guillaume ignorait, c'est que j'avais souvent imaginé Antoine en train de me faire l'amour et à cette idée mon sexe se contracta sur les doigts de Guillaume.

- Mais dis-moi ma chérie, j'ai l'impression que tu aimerais bien qu'il te prenne passionnément sur la table de la cuisine.

Je sentais à cette idée que mon vagin était de plus en plus humide. Mais Antoine et Amandine revinrent avec les assiettes et Guillaume retira son doigt. Il me regarda et lécha son doigt et plutôt que de me dégouter, ce geste augmenta mon désir.