Poison
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Je viens de prendre conscience,
Du sens des “fleurs du mal”
À ce jeté d’essence,
Chaque poème brûle mon âme.
Les pétales fanées tombent,
Elles périment dans mes mains,
Sourire à la Jocombe,
D’un “coucou” anodin.
Elles s’envolent par le vent,
Se mêlent à la tornade,
Me chuchote leurs “tu mens”,
S’engouffrent dans le ravage.
Ça pique et me déchiquète,
Double-face épineuse,
Comme des coups de machettes,
Magnifiques ronces tueuses.
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