Idiote
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Je ne suis personne,
Juste un tas d’atomes,
Un être sali,
Qui préférait l’oubli.
M’attacher aux gens,
Avoir une passion,
Vivre mes sentiments,
Je m’en rends con.
Ça fait trop mal,
De perdre son toit,
Bien que banal,
Voilà pourquoi…
Y’avait une limite,
À ne pas toucher.
Jusqu’à mes dix-huit,
Je n’ai que rêvé.
Puis, il y a des mots,
Qui me sont venus.
Comme un complot,
Et surtout détenus.
Mes propres menottes,
Ont été brisées,
Par la grande sotte,
Que j’ai été.
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