37 - Affects
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je mourrai d’un œdème pulmonaire puis d'un cœur surmené
lessivé par le labeur des jours
mangé par les fourmis
je mourrai sur une note de jazz
ouvrant des blessures sourdes
aux nuits de bohème
je mourrais de la multitude
des mots qui dansent autour de moi
sur fond d'articles et de chansons
de vie, d'ennui et de prison
je mourrai avant de voir mon œuvre détruite
sur l'écran noir de la mélancolie
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