Je pris donc à gauche et la lumière s’y faisait plus rare à chacun de mes pas. Rapidement, je regrettai mon choix. Levant une main pour longer le mur, je marchais dans la pénombre à tâtons. Dire que je venais enfin de m’habituer à la lumière. Je devais me faire à l’obscurité, un peu frustrant, mais tant pis. Cette affaire commençait mal. D’un regard en arrière pour apercevoir le couloir éclairé et l’autre chemin que je pouvais encore prendre (possibilité de vous rendre en 1-2 soit à droite, après il sera trop tard).

  Ayant prit mon courage à deux mains, je poursuivis sur cette voie. Les lueurs derrière moi parvenaient encore à m’indiquer le chemin. Ma vision allait mieux, je distinguais enfin des ombres. Plus confiant, je pressai le pas en apercevant un néon rouge qui clairait faiblement au loin. Le silence restait pesant ainsi que la solitude, seule ma respiration venait perturber ce calme, ainsi que mes battements de cœur.

  Arrivé à la lumière, je compris que c’était un panneau de sortie de secours sous une porte. Pourquoi était-il rouge, en revanche, aucune idée. Peut-être est-ce parce que les installations sont en veilles ? Un léger grésillement parvint à mes oreilles et des insectes virevoltaient autour du néon. Il y a de la vie, ce qui avait le mérite de me rassurer et en plus, c’était une rencontre avec des papillons, rien d’alarmant !

  Un large sourire aux lèvres, je poursuivis d’un pas triomphal vers la sortie. Rien de méchant finalement, j’ai bravé l’obscurité sans mal et sans chouiner : tel un véritable héros ! Certes, j’avais peut-être hésité à faire demi-tour, mais personne n’était là pour me juger ! Si je n’étais pas pressé de quitte le coin, j’aurai bien effectué une danse de la victoire. C’est là qu’un autre son vint me sortir de ma petite victoire. Un cri strident qui résonnait dans le couloir, vrillant mes tympans. Je grimaçai de douleur alors que quelque chose passait à toute vitesse à côté de ma tête. Je suivis l’ombre des yeux pour apercevoir une énorme chauve-souris avaler des papillons en plein vol. La noctule fonça ensuite sur moi dans un autre cri étourdissant. J’esquivai la bestiole en bondissant sur le côté. D’accord, il y avait bien des trucs hostiles dans le coin, fallait s’y attendre…

  La chauve-souris grosse d’une cinquantaine de centimètres me tourna autour en hurlant. Elle tente de d’attaquer de nouveau, mais en me baissant, j’évitai le nuisible. Celle-ci semble tenter de mes faire peur, comme si elle n’appréciait pas ma présence sur son territoire.

Que voulez-vous faire ?

Agiter la main pour la repousser (chapitre 1-4)

Fuir vers la sortie sans perdre de temps (chapitre 1-8)

Hurler plus fort que la chauve-souris (chapitre 1-7)