FRN020 : 5 février 2292, Coopérative Sunshine

C’est la merde, c’est la putain de merde. Je me planque dans le vieux cinéma, en attendant que la situation se calme en bas. C’est parti en vrille, quand on est arrivé en ville. J’avais d’jà pu voir que Nicholas était énervé, sur le chemin pour Starlight. Quand on a passé le premier checkpoint, deux voyous de Mr Boney nous ont suivi et nous ont bousculés dans une petite impasse. Ils ont essayés de me tirer mon argent, ils ont sortis les couteaux. Nicholas en a descendu un. On s’est enfui quand l’autre a dégainé son flingue, mais on a été séparés. Maintenant, je suis sûr que le shérif et les hommes de Mr Boney sont après nous. Attends, quelqu’un arrive…

Ah, tu es là NateR !

Hey, Danny, c’est toi.

Oui oui. La moitié de la ville te recherche, qu’est-ce que tu as fait ?

Ri.. Rien… Ok, ne me regarde pas comme ça. J’dois de l’argent à Mr Boney et… Tout est parti en couilles. Comment tu m’as trouvé ?

Tu viens toujours ici quand tu as besoin d’être seul. Viens chez moi, on sera mieux.

Non, les hommes de Boney vont te buter s’ils le découvrent. J’vais rester ici pour le moment, je partirai cette nuit.

OK NateR, comme tu veux. Prend soin de toi.

Attends, est ce que tu as entendu quelque chose à propos de Nicholas, mon pote ? On a été séparé dans la confusion.

Non, rien, désolé.

FRN021 : 6 février 2292, Cabane de Gorski

Je ne sais pas comment, mais j’ai réussi à quitter la ville malgré la surveillance des hommes du sheriff, mais les gangsters de l’équipe de Mr Boney surveillaient la route jusqu’à la coopérative. Je ne savais pas quoi faire… J’ai trouvé cette cabane, au milieu de nulle part… Je me suis réfugié là pour le moment.

Srrrr… Srrrr….

Ça gratte, en dessous… Probablement des goules. Merde, des lampes de poche, ils m’ont retrouvés. J’en compte deux… Trois… Non, quatre. J’ai aucune chance de m’en sortir vivant. Je vais devoir me rendre, ce n’est pas comme si j’avais le choix.

Srrrr… Srrrr….

Laisse-moi réfléchir… Oui, il y a une trappe ici… Si jamais je la soulève, ça libérera les goules sur les gars de Mr Boney.

Srrrrrrr…. Srrrr…

Les goules m’ont sentie, maintenant. Elles sont énervées. Les lumières s’approchent, je me tais maintenant.

Srrrr… Srrrrrr….

On sait que t’es là p’tit bâtard on a vu la lumière de ton Pip-Boy !

Srrrrr !!!

Hé, t’as entendu ça ?

Non, de quoi tu parles ? Allez mon gars, sors de ta planque !

Clank.

Non, je ne vais pas pouvoir faire ça. Je suis là.

Srrrrrrr…

Haha t’es vraiment une tapette, t’as même pas essayé de te défendre.

Smack !

Putain ! Ça fait mal !

Suis nous, en silence…

Srrrrr….. Srrrr.

On doit partir, rapidement.

FRN022 : 6 février 2292, Starlight

Je n’ai jamais été autant dans la merde de toute ma vie. Mr Boney veut que je le paye 100 caps par semaine, soit tout mon salaire de la coop’. Sinon il me descendra. Il m’a tiré mon pistolet laser, en plus, et ne considère même pas ça comme un payement. Je vais disparaître. Aller au sud, peut-être. Il parait qu’il y a du travail à Diamond City. Peu importe, tant que c’est loin de Starlight et hors de la portée de Mr Boney. Je vais passer chez Danny ce soir, pour lui dire au revoir.

FRN023 : 7 février 2292, sur la route vers la Coopérative Sunshine

Hé bien, c’était une nuit très intéressante. Comme je savais que je ne la reverrai plus jamais, j’ai confessé à Danny que je la trouvais sexy. On a enchainé les bouteilles puis on a fini au lit. C’était cool.

FRN024 : 7 février 2292, Coopérative Sunshine

Nicholas n’est jamais rentré. C’est de ma faute… Nathalie m’a autorisé à passer une dernière nuit ici. Elle me laisse même partir avec quelques outils et 30 capsules. J’pense qu’elle aurait préféré nous garder, moi et mon Pip-Boy, mais Mr Boney est trop dangereux. Elle m’a donné des conseils et des contacts dans quelques villes du coin, des endroits qui pourraient avoir besoin d’un mécano comme moi. Je vais commencer par aller à Bunker Hill, Kirk, un des gars de l’orphelinat, travaillait là-bas, aux dernières nouvelles. Je vais me coucher, je dois partir tôt si je veux espérer faire la route la journée.