Mallarmé aux enfers
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De l' immense Mallarmé tu aimes l' onyx,
La morte langue ,la fougue lampadophore,
Car ce vieux poète, notre éternel Phénix
A folle séduction d'une antique amphore
Un brin ironique il osa fol hapax : ptyx,
Et résonne encor son fort doux rire sonore,
(Car le mâle armé a franchi le fougueux Styx
En souriant, Charon aux enfers l' honore.)
Et dans l' Hadès il ne distribua nul or
Héphaïstos n 'a que mépris pour ce décor
Mais improvisa nouveaux vers pour belle nixe,
Et sache qu 'il continue aujourd’hui encor
Notre grand poète, nouvel Orphée sue fixe
Et fier, accompagné par un Français septuor.
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