Poème à l'antique, à la façon de Du Bellay
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Souvent en toi folle pensée rit et foisonne,
L automne de ta vie te surprend verdissant,
Car ton esprit renaît au monde florissant
De pensées lubriques que la toile assaisonne :
Et souvent dans ses rêveries cerveau moissonne
Le cœur d une belle au doux cheveu blondissant,
Tu souris quand ton feuillage jaunissant
Chaque jour dans ton imaginaire façonne
La toute puissance d un empereur romain,
Et ce nouveau monde tu le tiens dans ta main,
Et tu jouis de pures débauches antiques
Et toi tu te vois viril séducteur glaneur
De vertus abandonnées bien pauvres reliques
Et toi tu te crois des soupirs le moissonneur.
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