Le rire de Foucault, pour Émile Verhaeren.
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Lentement tu caresses un fort doux calice.
Lentement tu savoures ta frayeur nocturne
Lentement tu plonges malheureux dans le vide,
Et lentement tu dérives seul taciturne
Et lentement de douceur tu deviens avide ;
Et lentement tu devines belles qui prient
Et lentement s agitent tes paupières closes
Et lentement femmes perdues ton prénom crient,
Et lentement se mélangent les mots les choses ;
Lentement Foucault rit de ta pure démence.
Lentement tu lui cries respecte le silence !...
Lentement tu caresses un fort doux calice.
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