Tu n'aurais jamais pas dû!
de Lydasa
Il t’a fallu une seule erreur, une seule petite erreur. Moi qui t’aimais tant, qui te suivais dans tes projets. J’adorais ce que tu faisais, mais tu es allé trop loin. Tu as fait quelque chose d’irréparable, quelque chose qui a dû me faire prendre une décision. J’ai alors cherché, sur les réseaux, sur internet puis je t’ai finalement retrouvé. Toi, avec ta famille, ta belle maison, ton chien, tes enfants…
Je décide de prendre une semaine de congé, il me faut bien ça pour t’observer, te comprendre. J’arrive dans ta ville, passe devant ta jolie maison, tu es dans le jardin avec tes enfants. Un sourire illumine mon visage, tu es si belle, si rayonnante. J’aimerais m’arrêter et venir te parler, mais je sais que tu risques d’avoir peur. Après tout tu ne m’as jamais dit ton prénom, mais moi je le connais. J’aime le murmurer avant de m’endormir comme une prière a la déesse que tu es.
Je prends une chambre à l’hôtel le plus proche de chez toi, une semaine cela risque de me couter cher, mais ça en vaut la peine. Le lendemain je me gare devant chez toi, je sais que tu amènes tu es enfants a l’école, puis tu pars au travail. Ta moitié fait la même chose, mais je ne m’attarde pas sur lui. Il n’y a que toi qui m’intéresses. Je t’observe sur ton lieu de travail, avant de te voir rentré chez toi, puis te mettre à écrire. Que tu es belle quand tu écris, tu es si concentré et tu as cette petite ridule sur le coin de ton œil.
Ta moitié rentre, quel chance il a de t’avoir, il ne te mérite pas. Tes enfants son magnifique, mais pas autant que toi, je les voie se chamailler dans ta maison alors que vous préparer le repas. Tu as ton téléphone à la main, surement à regarder la dernière nouvelle sur internet. Je te laisse pour cette nuit et je reviendrais le lendemain.
Je t’observe ainsi chaque semaine, te voyant partir. Je décide un jour de rentrer dans ta maison, ton chien n’est pas méchant, je lui ai donné une boulette de viande avec un somnifère. Je ne lui ferais jamais de mal n’ait crainte. Je commence à me balader dans les pièces, pour finalement arriver dans ta chambre. Je sais ou tu dors, j’attrape ton oreiller, reniflant ton odeur si fruitée. Tu as laissé une écharpe sur une chaise à côté de ton lit, je ne peux me retenir de la prendre, l’enroulant autour de mon cou.
Je fais le tour, regardant les photos de familles exposer ici et là. Tu es si souriante sur tes photos, à côté de cet homme qui ne te mérite pas. J’ai envie de déchirer toutes ces photos ou il se tient à tes côtés. J’ouvre ton frigo, tu ne sembles pas avoir fait les courses. J’attrape une part du gâteau que tu y as laissé, continuant ma promenade dans ta grande maison.
Je suis pris de court, quand j’entends le bruit particulier de la serrure qui se déverrouille. Je n’ai pas fait attention à l’heure, mais tu rentres de ton travail. Je me cache pour que tu ne me voies pas, je t’observe, te placer devant ton ordinateur pour te mettre à écrire. Que tu es belle, vraiment je t’admire en silence. Mais je pars avant que celui qui ne te mérite pas n’arrive. Je rentre ce soir encore a l’hôtel, mais il est temps, il est temps que je mette un terme a tout cela.
Le lendemain je reprends mes observations, tout est comme d’habitude. Cette fois j’attends jusqu’au soir, j’attends que les heures défilent, et c’est vers trois heures du matin que je passe à l’action. Je redonne un somnifère a ton chien, je ne lui ferais jamais de mal ne l’oublie pas. Je pénètre dans ta cuisine, attrapant l’un de tes plus grands couteaux.
Je passe dans la partie nuit de la maison, regardant tu es enfants dormir paisiblement. Puis je me dirige vers ta chambre, j’entends le doux ronflement de ta moitié. J’ouvre la porte sans un bruit, vous dormez tous les deux. Je m’approche de toi, tu es sur le dos parfait. Un sourire étire mes lèvres, que tu sois belle endormis ainsi.
Je place mon couteau au niveau du creux de ta gorge, je compte jusqu’a trois et te l’enfonce d’un coup sec jusqu’a l’os de ta nuque. Tu ouvres soudainement les yeux, me dévisageant avec horreur. J’entends alors le doux bruit d’un gargouillis dans ta gorge, un sourire de plaisir étire mes lèvres. Que tu es belle ! Tu n’arrives pas a bougé, j’ai du toucher ta moelle osseuse, tu n’arrives pas non plus a crié, car tu te noies dans ton sang. Je retire la lame, le sang gicle un peu partout, mais ta moitié ne se réveille même pas.
Je te vois te débattre avec ton air, gargouillant de plus en plus. Je décide de mettre fin à tout cela, posant la lame au niveau de ton cœur. D’un cou sec, je te l’enfonce dans la poitrine, tes yeux virent au blanc et tu ne fais plus aucun bruit. Que tu es belle ainsi morte ! Je ne peux m’empêcher de gouter le sang sur la lame. Je passe de l’autre côté, posant le couteau sous l’oreiller de ta moitié qui ronfle toujours. Il ne te méritait vraiment pas.
Je quitte ta maison, te laissant ainsi laissant la police faire leur conclusion. Vraiment tu n’aurais jamais dû me bloquer sur Twitter.
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