Désert
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Ses milliards de grains défiant le temps
Dunes, creux éphémères sculptés par le vent
Ne sait rien, de la vie rare et dormante
Cachée, le jour, de la chaleur ardente,
Qui vit là et sort à la nuit tombée
Gagner sa pitance, ou bien la donner
Pour lui cette vie éphémère n'est rien
Nous sommes si jeunes et lui est si ancien
Mais qu'a-t-il vu des siècles, de tout ce temps ?
Bien moins que nous seulement chargés d'ans !
Et moi qui ne suis au fond qu'une graine
Je peux porter plus loin ma torche pérenne
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