Dans ton monde,

les pantins oubliés s’animent

tandis que l’imagination féconde

tes scénettes pantomimes.

Ils vivent un quotidien,

bouts de nous, bout de rien,

où l'incroyable et fantastique

côtoient tes rires cathartiques.

Tu sais très bien

que j'ai besoin de toi.

Dans ton monde,

Les horreurs n'existent pas,

guère plus que l'esprit immonde

et l'écho terrible de ses pas.

L'innocence gravée dans les rétines,

s'émeut d'une simple fleur,

d'une abeille qui la butine,

d'une plume enrobée de douceur.

J'ai tant besoin

de ton cœur qui bat.

Dans ton monde,

coule une rivière héritée,

le long des consciences qu'elle inonde.

Un flot incessant de sincérité

emporte toutes les certitudes,

écorche les croyances bien ancrées,

mais par-delà ces attitudes

se terrent les vérités sacrées.

Tu ne seras jamais loin,

promesse de papa.