La Disparition des livres papiers !

Auteur : Florian Pierrel

2053, nous sommes entré dans l’ère du numérique. Les livres ne sont plus, ils sont envoyés dans l’espace et brûlé par le Soleil.

Jean-Pierre, un lecteur politicien veut mener une révolte, car les écrans abîment les yeux et détruisent le cerveau.

Tous les gouvernements envoyèrent les livres dans l’espace.

Certains dénoncèrent une pollution non tolérable.

Jean-Pierre se rendit à l’Élysée.

« Vos méthodes sont tordues ! »

« Nous devons avancer avec le temps mon chers »

« Polluer l’espace ah ouai qui a eu l’idée ? »

« Tous les dirigeants du monde ... »

« Notre révolte mondiale ne va pas s’arrêter là, vous êtes ignobles. L’Espace n’est pas une poubelle ! »

Les gens ne voulaient plus se cultiver, les révoltes s’accentuèrent et dénoncèrent une destruction de notre monde par la technologie et les multiples pollutions.

Jean-Pierre mit ses lunettes mais avec son âge et les rayons bleues des écrans, c’était mauvais pour lui.

Il avait soixante-deux ans.

Aujourd’hui, il accueillit son petit fils nommé Julian et sa mère Lana.

« Bonjour. »

« Tu as vu ce qu’il se passe dans le monde ? La révolution contre le numérique émerge partout. »

« Je ne peux plus trop lire, c’était mieux le papier. »

« Je te comprends, c’est notre génération, les jeunes et les écrans ... »

« Pourquoi envoyer des livres dans l’espace ? Y en a des milliers ... »

« Je trouve l’idée banale. » Dit Lana.

Ils regardèrent la télévision.

Il y avait de grandes révoltes limite une révolution pour deux trois générations qui refusèrent le numérique.

Julian était sur sa console.

« Comment tu vois l’avenir Lana ? »

« Le Progrès, la technologie, la pollution … On est dans la merde. »

« Je comprends pas pourquoi on fait des lois médiocres … On pollue l’espace, des débats sans réponses on pourrait laisser les livres papiers ... »

« C’est la culture de la puissance numérique. »

Ils écoutèrent la journaliste à la télévision :

« Nous sommes à une nouvelle ère, celle de la puissance numérique, des personnes notamment âgées manifestent pour diverses choses le livre papier, pollution dans l’espace, fautes des gouvernements et mensonge depuis des décennies. »

« Qu’ils cassent les magasins ! » Dit Jean-Pierre en colère.

« Calme-toi JP » Résonna Lana.

« Nous avons des idées d’ultra gauchiste et droitiste, ils cassent, ils brisent, le gouvernement s’en fout. » Dit la journaliste choquée.

Jean-Pierre sortit fumer.

Il s’étouffa et eut mal aux paupières et tomba puis mourut.

Lana courut et appela les urgences.

« Il est mort madame. »

« Ses yeux, putains d’écrans, nos jeunes ne voient pas les conséquences ! C’est décevant. »

« C’est nos sociétés madame. »

Les révoltes n’allèrent pas s’arrêter du jour au lendemain !

À la mort de Jean-Pierre, ses amis protestèrent contre les écrans.

« NON AUX ECRANS, DES MORTS DANS LE VENT VOILA NOTRE SLOGAN ! »

Lana tapa un livre philosophique, espérant être publiée.

Elle lut à haute voix un de ses extraits :

« Notre génération est elle la dernière ? Les écrans nous déconcentrent c’est triste et évident. Où allons-nous ? En enfer certainement.

Doit-on accepter cette philosophie alternante Progrès / Destruction civilisations ?

Les écrans nous rendent accro et moins attentifs, le papier quand à lui se fait à partir de destructions d’arbres. L’évolution a ses torts. L’Humain est tordu ! »

Puis elle éteignit son ordinateur et s’endormit.

Julian joua toute la nuit à sa console.

Ses sujets de prédilections consoles jeux vidéo, internet, tablette et téléphone.

Voilà ce que disait Keny Arkana entre 2010 et 2020 :

« La technologie nous a rendu tarée mais avons-nous fait ce qu’il fallait Oh Ah ? »

Fourmilière de Keny Arkana - Musique