Chapitre 1 : Comment j’ai dominé les peaux vertes et sauver mes camarades d’une mort certaine
Nous étions sur le chemin pour une affaire qui m’a un peu échappé avec Ca’cendres, nous avions décidé de descendre dans le Sud afin de faire quelques affaires florissantes pour financer de nouvelles expéditions et nous couvrir de gloire. Nous avons rejoint une caravane menée par un certain Thilios qui nous avait fait fort impression lors de notre première rencontre. D’une part parce que, pour un humain, il était particulièrement tolérant mas aussi parce qu’il semblait intarissable sur la géographie et la dynamique de la région qui nous étaient complètement étrangère.
C’est lors de cette aventure que j’ai rencontré pour la première fois Sorvewr et Dareol. Sorvewr était un nain fort sympathique, il maniait la verve autant que la hache avec une remarquable précision et une certaine magnanimité. J’aimais beaucoup ce nain, ce n’était pas forcément le cas de Dareol. Dareol était un elfe magicien et, comme le lecteur pourra s’en douter, mélanger un elfe déjà prétentieux avec la profession très prétentieuse de mage engendre peu souvent des gens qu’on a envie d’avoir à sa table. Pourtant malgré tout le ressentiment que je pouvais avoir pour lui, je ne pouvais m’empêcher de lui trouver un petit côté sympathique : la plupart des gens étaient prétentieux à mon égard car ils jugeaient que ma race engendrait uniquement des énergumènes dénuées de toute intelligence et de tout discernement. Dareol lui n’était pas plus prétentieux à mon égard qu’il ne l’était avec les autres. Je ne m’en doutais pas encore mais moi et Ca’cendres nous allions passer beaucoup de temps avec ces remarquables personnages.
Le voyage se passait sans encombre et nous faisions connaissances avec les personnes avec qui j’allais partager les prochaines semaines de ma vie pour
Pour en revenir à notre aventure, j’étais en train de parler avec une voleuse halfeling quand une troupe d’orcs émergea la forêt non loin de notre route pour nous attaquer, je saisis Kass’crane, mon fidèle Merlin pour me précipiter sur eux afin de défendre les femmes et les enfants de la caravane trop faible pour se défendre eux même. Les guerriers orcs sont connus pour leur force et leur adresse au combat mais comparé à mon savoir faire en matière de combat ils ne faisaient pas le poids et je pus facilement massacrer une demi-douzaine d’entre eux sans le moindre mal.
Malheureusement ce n’était pas le cas de tout mes camarades et rapidement nous dûmes prendre la fuite sous les assauts de la horde indénombrable.
Après avoir sauver es camarades d’une mort certaine en leur trouvant une grotte comme refuge, je constatai l’absence Sorvewr. Il n’était pourtant pas parmi les corps présents tout autour de nous dans ce très éphémère champs de bataille. J’en conclus donc avec Ca’cendre que certains de nos camarades de la caravane furent fait prisonnier durant la bataille et nous décidâmes donc d’entreprendre un plan audacieux afin de les libérer.
J’envoyai un éclaireur dont le nom n’est pas important à l’histoire quérir la position du camp. Quand cela fût fait j’entrepris de m’y rendre afin de négocier la libération de nos amis afin, dans un premier temps, d’observer les structures stratégiques de l’ennemi.
Beaucoup de gens ne voient dans les orcs que des barbares sauvages et sans éducation uniquement bond à mutilé et pillé tout ce qui ne leur appartient pas. Mais je ne suis pas comme ça, je connais le pouvoir et les conséquences des jugements sur les gens. Je me mis en route avec roma, une archère membre de la caravane. Ce fût l’occasion pour moi de faire plus ample connaissance avec cette jeune fille que j’avais déjà bien remarqué dans la caravane. Elle était belle mais simple, elle avait, caché au fond de l’ébène de ces Iris, une noirceur, comme un avant-goût de ténèbres et de colère. Assez rapidement je découvrais qu’elle était sur la route afin de se venger le meurtre d’une personne qui lui était cher sans trop en demander. Nous partagions le devoir de la vengeance et cela, quelque part nous rapprochait.
Mais nous parlerons de tout cela un autre jour, pour le moment reprenons notre récit. Une fois arrivé au campement orc les choses dégénèrent assez vite, pour le mieux heureusement. J’ai finalement assez facilement retrouvé les prisonniers de la caravane et quand j’ai demandé de discuter de leur libération avec le chef orc. C’était un grand orc fier et puissant, les orcs ont souvent à leur tête de grands guerriers. Quand il m’a vu, il n’a pas vu le médiateur en moi mais plutôt le redoutable adversaire. Il souhaitait se mesurer à moi et cela malgré ses faibles chances de victoire. J’ai essayé de faire preuve de sagesse et de le prévenir mais il n’a rien voulu entendre alors je lui ai proposé d’accepter s’il libérait mes camarades de la caravane en échange et il a accepté.
Le combat a eu lieu dans une arène où tous les orcs nous regardaient, c’est à ce moment là que j’ai compris pourquoi l’orc tenait tant à m’affronter : ils voulaient montrer sa force à son peuple. Malheureusement pour lui le combat allait assez vite à l’humiliation. Après quelques esquives savantes de sa part et de la mienne, Kass’crâne finit par faucher l’un de ses jambes qui se fracassa sous l’impact. L’orc s’effondra et abattit son glaive sur moi, m’entaillant de l’épaule au ventre, heureusement de manière assez superficielle. Par esprit de revanche je lui assenais un violent coup sur le crâne le sonna. La suite du combat est hélas trop pathétique pour être raconté en détail, l’orc se contentant de tenter de m’asséner des coups pendant que je m’efforçais de le convaincre de se rendre. J’avais promis à Roma de ne pas le tuer et je ne voulais pas rompre ma promesse, je tenais à lui faire forte impression. Au bout de quelques minutes j’assénais un nouveau coup avec le plat de Kass’crâne afin de le mettre hors d’état de continuer cette mascarade de combat à la loyal avant d’aller retrouver Roma et Sorvewr pour regagner le camp.
Sur le chemin mes camarades chantèrent mes exploit tandis que je dévoras Roma des yeux.
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