Toi qui endures
Tu te sens de plus en plus patraque,
Dans ta tête raisonne en boucle cet étrange tic-tac.
D’où vient-il et que te veut-il ?
Compte-t-il t’importuner pour toujours ?
Te maintenir chaque nuit en éveil et ne t’accorder le sommeil qu’à l’avant jour ?
Tu fais de ton mieux pour que ça cesse,
Tu en as marre que tes proches en fasse toute une caisse.
Il veulent que tu luttes, que tu résistes,
Que tu reprennes dare-dare le contrôle face à cet hivernage qui persiste.
Pour eux c’est du déjà-vu et ils l’affirment,
Ils en connaissent d’autres qui triment et lambinent.
Ta souffrance ne doit pas être une excuse,
Ne laisse pas tes malheurs donner le rythme de ta vie.
Leurs phrases te laissent souvent confuse,
Tu les prends rarement par leur sens obvie.
Vos pensées ne sont jamais synchrones,
Ils ignorent de ton esprit, qu'aucune règle ne le jalonne.
Par moment tu rêves d’ailleurs,
Tu souhaites disparaître à des milliers d’années-lumière.
Tu pries pour qu’on ne parle plus de toi qu’à l’imparfait,
Que tes actes se fassent conter au plus-que-parfait.
Mais alors survient le jour et son lot de responsabilité,
Tu te lèves une fois de plus, enfilant ton éternel masque de normalité.
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