Louise et l'Abbé

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O mon dieu que j’ai peur, redoutant le retour

De cet homme maudit qui vient me voir encore

Et qui dans l’ombre cherche encor que je l’honore :

Voilà ce que je crains quand vient la fin du jour.

J’ai beau m’emprisonner, fermer à double tour

La porte vermoulue, toujours il la déflore.

Supplice de minuit, reconduit à l’aurore :

L’Abbé ne dort jamais, ma couche est son séjour !

Il me disait cruel : « Ô ton corps est tendu

Cela déplait à Dieu. L’innocence perdue

Tu dois la retrouver et quérir mon Prophète ! »

Sous l’œil de ses Frères, il avait le pouvoir

Entre les murs glacés de sceller nos histoires :

A grand coups de verges - appétit de conquête !

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