La Pouilleuse de Facebook
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A cliquer sur « j’aime » pour recevoir des fleurs
Des compliments mignons qui s'ouvrent en corolles
Tu fus intronisée au clan des pauvres folles
Celles vitupérant : tu m’aimes ou tu meurs !
Enivrée par la merde, un parfum de rumeurs,
Telle mouche avide, tu t’en vas et t’envoles,
Egrenant sur les murs tes fielleuses paroles.
Anonymat pourri - sous les yeux des charmeurs.
Ironie, fourberie, voilà tout ce qui paie !
Tu jubiles, smiley : « par ici la monnaie ! »
Petite pute à clics, prostrée devant le mur,
Agitant ton mulot, tu ne perds pas la flamme.
Pourquoi ne pas sortir vivre ta vie de femme,
Trouver quelques amis et penser au futur ?
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