Fascination
Et dans un moment d'égarement, mon esprit divague vers l'éternel puritain.
Flammèche rougeoyante au creux de mes reins, ivre de ses mains qui caressent un épiderme carmin.
La nuit baigne l'asphalte d'une brume d'obscurité, où reposent nos corps coquins.
Dans un déchirement mon âme s'enfuit, heurtée par la bestialité d'un homme épris.
De mes doigts, je dessine les courbes de son être enseveli par l'envie.
Fascination fait battre mon cœur meurtri, qu'est-il de plus que l'objet de mes délits au goût béni d'interdit ?
Au crépuscule les opposés s'assemblent, alors que rit le diable des esprits écorchés.
Dans un gémissement, l'orgasme pullule sous une peau égratignée.
Qu'en est-il de la facilité ?
Perdus, les sombres ombres vagabondent, luttant pour ne pas effrayer la raison du prêcheur au cœur aussi pur que sa passion.
Les hurlements déchirent ce silence oppressant, brutale affection pour un plaisir sans condition.
De ces moments de légèreté jusqu'à l'aliénation d'un esprit sous combustion.
Nos paupières s'ouvrent à nouveau lorsque les réminiscences s'effacent.
Un sourire lascif sur ses lèvres où la semence s'écoule avec décadance.
C'est dans une étreinte rassurante et quelques caresses bienveillantes que nos âmes se promettent une prochaine confidence.
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