Attention spoiler des portes de Naar'ar : Un de plus ou un de moins quelle importance ?

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La nuit venait à peine de tomber quand les derniers balauds rentrèrent dans leurs maisons, seule restait dans la pègre dans les rues. Quatre hommes déambulaient parmis les ombres et autres créatures de la nuit, la main sur la poignée de leur lame à l'affût du moindre mouvement. Le groupe recompagnait Eremor vers sa deumeure en bordure du quartier humain. Un cri perçat la nuit et les lames sortirent à l'unisson. Les quatre mafieux, immobiles guettaient maintenant un probable ennemi. Les minutes passèrent sans que rien ne vint reperturber le calme de la nuit. Ils reprirent leur marche silencieuse. Les talons de leur bottes résonnaient sur les pavés irréguliers. Bientôt la demeure seraient en vue, ils seraient enfin à l'abris au milieu de leur gang. Eremor n'était pas du genre peureux, mais sa trahsion récente lui faisait craindre le pire. La sueur perlait de son front. Un regard à ses collègues mit en exergue leur peur partagée.

  • Plus que cent mètres les gars. Faites attention au passage de la vieille charnière.
  • Oui chef. Répondirent les hommes en sortant une nouvelle fois leurs armes.

La vieille charnière, une ruelle étroite, biscornue et continuellement boueuse du fait des pavés arrachés servant d'armes de fortune. Elle séparait les quartiers riches et pauvres de Phrannée. Plus d'une agression s'y déroulait quotidiennement. Il faut dire que c'était l'endroit était idéal pour une embuscade. D'ailleurs, Eremor en avait tendue plus d'une dans sa jeunesse. Ils s'engagèrent à la lueur de leur torche dans la sombre passe. Seul ce brin de lumière permettait de repousser l'angoisse tapie dans les ténèbres. Pas apès pas le groupe atteint le milieu de la rue. D'un coup, un éclat scintillant filla et fit tomber l'homme se tenant en avant garde. Un couteau venait de se ficher dans sa gorge, perforant le larynx et noyant l'homme dans son propre fluide. Une voix rauque perçat dans la nuit alors que deux yeux rouges firent leur apparition :

  • Bonsoir Eremor. Ravi de te voir.
  • Radovin ? Est-ce toi ? Chien !
  • Qui d'autre ? repondit l'homme dans un rire semblable à des hurlements canins hachés.
  • Que veux tu pour oublier ce qui s'est passé ? De l'or ? Des femmes ? Parle et je te le donnerai !
  • Tout ce que je veux ? Mmmmh... Qu'est ce que je veux ? Je désire ton sang. Je veux t'arracher ta vie, la voir quitter ton corps. Te voir souffrir pour ce que tu lui as fait. Et bien plus encore !
  • Je crois que l'on est dans une impasse dans ce cas.

Radovin sortit de l'ombre l'écu protégeant son torse, après un mouvement brusque de sa main un loup géant tomba des toits derrière eux et déploya ses ailes immenses au dernier moment pour ralentir sa chute. Un morsur noctem ! Son regard brillait de la même démense que celui de son maître.

  • Une impasse ? Je ne crois pas, non... Je crois que l'on vit un nouveau départ pour tous les citoyens humains de Phrannée. Un nouveau jour pour tous les Hommes, qui commencera avec ta fin.

Les torches s'éteignirent comme si elles avaient été aspergées par magie. Deux cris suivirent en un instant. Eremor frappa les ténèbres de son épée courte ne rencontrant que le vide tout en reculant. Il se retrouva dos à un mur, heletant. lI cherchait ses opposants quand des crocs puissants lui broyèrent la main libérant l'arme de son emprise. Il tomba à genoux et comprima sa plaie.

  • Pitié ! Tu ne tues pas d'humain ! C'est ton credo ! Te souviens tu ?
  • Dans ce monde si l'on n'évolue pas ou que l'on montre sa faiblesse, on meurt. Ce n'était pas ça ton premier conseil ?
  • Je me trompais !

Le visage de Radovin apparut soudain devant lui. Dans un sourire, il dévoila des crocs de bête.

  • Tu es un ... ?
  • Je le suis.

Il planta ses canines dans le cou d'Eremor et arracha vivement la chaire. Il se tourna tristement vers le Morsur noctem et flatta son flanc. Le loup ailé lui rendit sa douceur.

  • Après tout, qu'est que quatre morts de plus pour Phrannée mon cher Luraï ?

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