Chapitre 4 - Azelie

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 Je me regardais avec attention dans la glace, j’avais l’habitude d’être seule dans ma chambre et j’en avais un peu rien à cirer. Mais là… j’aurais bien aimé avoir de la compagnie. Cathleen était seule avec sa mère et moi… j’étais seule dans un appartement loin d’elle. Je poussais un soupir et la colère me prit.

 « PUTAIN DE MALADIE À LA CON ! »

 Je nettoyai la tablette de mon lavabo d’un grand geste de la main en hurlant ma rage, tous les voisins avaient dû m’entendre vu que le mur était aussi fin qu’un papier de cigarette. Je restai une nouvelle fois immobile, les deux mains crispées sur le bord du lavabo en essayant de retrouver mon souffle. Je n’arrivais pas à savoir si j’étais en rage ou complètement folle de tristesse. Je pensais que c’était plus de la rage. Parce que Cathleen ne méritait pas ça. Elle n’avait pas besoin de ça ! C’était une fille bosseuse, gentille… Alors pourquoi bordel de merde d’enculeur de mouche, ça lui tombait dessus ? Y avait des tas de gars qui méritaient sa maladie, et elle… elle qui avait une putain de vie géniale à vivre… elle allait devoir passer les prochains mois à l’hôpital. Nique ta mère dieu ! T’avais pas à imposer cette épreuve à Cathleen ! T’avais à lui foutre la paix. Déjà que de base j’étais moyen chaud pour être pote avec toi… Mais maintenant tu te cassais définitivement de ma vie. Ça va pas la tête de faire subir ça à des gens qui sont presque des saints. Ouais presque, parce que Cathleen et le péché de la gourmandise… Et oui c’est vrai, t’aimais moyen quand deux personnes du même sexe se roulaient des galoches. Bah tu savais quoi ? Ton avis je m’en cognais. Comme de ma première couche.

 Je suis sorti de la « salle de bain » avant que je ne frappe de toutes mes forces dans le miroir. Je l’avais fait une fois au lycée… Déjà je m’étais pété la main parce que j’avais frappé comme une abrutie, et ensuite j’avais eu des petits éclats de verre entre les phalanges pendant longtemps, en plus, c’était pour un truc… relativement con : un prof m’avait fait une réflexion et un abruti en avait rajouté au point de me faire péter les plombs. Et heureusement pour lui j’avais frappé le miroir et pas sa tronche de fesse de babouin. J’étais un peu plus sanguine au lycée que maintenant. J’avais appris à me calmer. Même si… je l’étais encore pas mal. Je préférais me déchaîner sur les coussins et sur le canapé qu’autre chose. Je finis par me laisser tomber à bout de force sur le lit. Je tendis vaguement la main pour attraper mon portable qui vibrait.

« Ouais ?

- Aurais-tu fini de hurler ? »

Yasmine… Cette… fille. Avec Azelie c’était l’une des rares à savoir me calmer sans problème. Je soupirais et passais une main sur mon visage.

« Nan.

- OK. Prends tes affaires de sport. Je t’attends en bas de chez toi. »

 Quoi qu’elle fasse, elle parlait d’une voix calme et apaisante. Cette fille aurait pu être prof de Yoga. Je me redressais avec un grondement et me remis debout avant de prendre mes affaires et mettre mes baskets. Je descendis en traînant les pieds, Yasmine m’attendait effectivement en bas de chez moi, appuyé contre un mur. Je ne dis rien et elle se mit en route, je la suivis en silence. Elle rompit en premier la parole.

 « Ça va toi ?

- Comme la fille qui voit sa petite amie avec une putain de maladie…

- Je vois. T’as des nouvelles un peu ? »

 Je secouais la tête avant de regarder mon portable. Je lui avais envoyé un message, elle l’avait vu, mais pas répondu. Je soupirais avant de reprendre

 « Non, pas depuis cet après-midi, elle doit être avec sa mère maintenant.

- Je vois… Elle t’a expliqué pourquoi elle t’avait rien dit ?

- Pas vraiment… T’sais c’est Cathleen. Elle a parfois des réflexes étranges… Elle a juste dit… qu’elle avait pas réfléchi… Avec William… ils ont des liens supers forts, ça m’dérange pas trop qu’elle l’ait fait. William a réussi à la faire bouger… J’pense pas que j’en aurais été capable. »

 Yasmine me sonda du regard avec attention mais ne rajouta rien. Quoi ? J’étais pas jalouse ! Je savais que William était fou d’amour pour Anna et que c’était la même chose pour Cath et moi. Si elle l’avait contacté c’était parce qu’elle savait que j’étais en cours et pas lui. Puis elle l’avait aidé dans des situations supers délicates, après tout, moi si mon père m’avait jeté de chez moi parce que j’étais lesbienne… Ce n’était pas tout à fait pareil. Enfin, je m’étais pas fait cogner dessus. William si. Mon amie poussa la porte de la salle de sport et m’ordonna d’aller me changer. Oui maman ! Entre elle et… Cath j’étais servie pour être materné. J’enfilais vite mon jogging et mes baskets avant de rejoindre Yasmine qui était déjà en train de frapper dans un punching-ball. Oui, parce que Yasmine il fallait pas la faire chier. Elle faisait du krav-maga depuis le lycée, six ans donc. Et quand elle frappait ça faisait très mal. Surtout pour le gars d’en face. Elle me donna les gants et je savais que je devais juste me la boucler et obéir. Je me mis en position et elle rectifia ma position avant de tapoter le sac.

« Ça, c’est la maladie de Cath. OK ? Elle la combat. Toi tu la combats aussi. »

Elle attrapa le sac et se mit derrière lui.

« Allez. Cogne. »

 Je commençais à frapper de toutes mes forces dans le sac sous les encouragements et les remarques précises de Yasmine. Je frappais de toutes mes forces pour essayer d’évacuer le stress et la colère que j’avais en moi. Mais… c’était vraiment dur. J’avais l’impression que j’allais craquer. Si Cathleen tenait vaillamment le choc, enfin, c’était bien l’impression que j’avais. Moi… je pédalais dans la semoule… Putain, c’était pas moi qui étais malade et c’était moi qui étais complètement sous le choc. Enfin… je disais ça… j’avais pas été là quand Cath avait appris. Ça avait été William. Je martelais le punching-ball avec fureur. Elle aurait pu m’appeler, je serais venue ! OK. J’avais dit que ça ne me dérangeait pas… Mais si en fait. Je ne pouvais pas dire que j’en voulais à Cath, je ne lui en voulais pas. Je m’en voulais à moi. Ouais, à moi, d’être jalouse de William alors que je savais que Cath était lesbienne comme moi. Mais William et Cath… ils partageaient une relation… profonde, intense. Les deux se connaissaient depuis longtemps… J’arrivais à comprendre. Mais de là à dire que j’avais réussis à digérer ça. Putain ! Mais j’avais pas à être jalouse de ça merde ! Je poussais un cri de rage et frappais de toutes mes forces, je finis par ôter mes gants et les jeter sur le sol avant de m’asseoir à même le sol. Yasmine s’approcha et posa sa main sur mon épaule. Je la laissai faire avant de soupirer longuement.

« C’vraiment d’la merde la jalousie.

- Ah ça… Ça t’as fait du bien de frapper ?

- Je crois… Ouais… J’en sais rien. »

Je secouais la tête pour essayer de me remettre les idées en place. Allez ! J’allais pas me laisser abattre par un sentiment de merde ! Cath avait besoin de moi et je serais là ! Yasmine sourit et me tendit la main, je la saisis, d’un mouvement puissant elle me remit sur pieds et m’indiqua le punching-ball.

« Casse-lui la figure. Et plus vite que ça ! »

 Je repris met coups sous les injonctions de mon amie qui m’encourageait. Au milieu de la salle vide ce qu’elle criait résonnait étrangement. Mais je me sentais motivée par tout ce qu’elle me gueulait et rectifiais ma position quand elle m’ordonnait de le faire. Elle m’obligea à frapper dans le sac pour évacuer toute la colère pendant plus d’une heure. Autant le pire : je puais comme une moufette. Ou un tas de fumier… au choix. Mais mouches en moins quand même. J’eus quand même le droit à une bonne séance d’étirement et de boire quelques litres d’eau avant d’aller prendre une douche brûlante. Enfin, je pus rentrer chez moi, et avec ça un petit sms de Yasmine :

 « Oublie pas de boire et évite le gras ! Du poulet c’est bien ! »

 Honnêtement j’aurais préféré un sms de Cathleen. Mais on faisait avec ce qu’on a. Je lui promis d’éviter le bic mac, alors que la vache j’en avais envie ! Un bon burger, gras avec des frites, du ketchup et de la mayo. Ah… J’allais finir par croire que j’aimais le foodporn. Enfin… Je me jetais sur le lit et observais le paquet de chips qui me faisait de l’œil dans le coin de mon bureau. Mon portable vibra à nouveau, il était à l’autre bout de la pièce… Je me traînais jusqu’à lui. Cath.

 « Je rentre demain à l’hôpital, je te donnerais les horaires des visites le plus vite. Je t’aime <3 »

Je souris faiblement et tapotais mon écran pour répondre :

 « D’acc, tiens-moi au courant. Je t’aime.

- Avant que j’oublie, Yasmine m’a envoyé une jolie photo de toi tapant sur un sac à là salle. Tu avais une tête de guerrière. Et pose-moi ces chips ! »

 Je ne pus que rire, elle me connaissait beaucoup trop bien. Je lui renvoyai un sms avant de finir de me traîner dans la cuisine commune pour me faire des blancs de poulets et quelques légumes. Vous parliez d’un repas qui faisait PAS envie du tout. Je m’installais devant mon ordi pour regarder un film le plus débile au monde. Tant pis pour mon cerveau, je réfléchirais plus tard. J’avais soigneusement évité les histoires de maladies et tout ça. J’en avais pas besoin.

 J’avais pas eu mon SMS du matin, je regardai avec méchanceté mon café comme-ci c’était sa faute. Je finis par le vider dans l’évier et partir en cours le ventre vide. Pas grave. J’avais pas faim. Par contre, j’avais mal partout… Putain de séance de sport. Je me redressais en grondant de douleur, fallait vraiment que je dise à Yasmine de se calmer sur ses séances de sport. Mais fallait avouer que ça défoulait un max ! Je finis par me laisser tomber sur une chaise au fond de la salle du cours de latin, Anna s’installa près de moi et me sourit gentiment.

« Comment ça va ?

- Boarf… J’ai pas beaucoup de nouvelles. Et toi ?

- Will tient pas en place. Il fait un bond de un mètre dès que le portable sonne. Il a réussi à se prendre la tête avec un de ses camarades de classe qui l’avait appelé… Je l’ai jamais vu comme ça. Il a fini par appeler Cath, tellement il n’y tenait plus. Elle lui a renvoyé un sms deux minutes après ne pas avoir décroché pour lui dire qu’elle lui parlerait aujourd’hui.

 « Elle m’a envoyé un sms hier soir ouais, et pas plus.

- Ouais bah en parlant de sms, j’aimerais que mon petit frère arrête de m’en envoyer quatre-vingts en dix minutes. »

 Yasmine jeta son sac sur la table et se laissa tomber sur sa chaise. Elle soupira longuement et nous tendit son portable. Je l’attrapais et ouvris son application de sms pour tout lire.

 « P’tain mais… Oh ! Il est aussi nul en math que ça pour te demander de l’aide ?

- Hey ! Critique pas ! Je me débrouille bien en math je te signale ! Je continue de travailler mes maths.

- Mouais ! Enfin, tu sais ce qu’on dit ?

- Quoi ?

- Que pour les maths rien ne vaut des Asiatiques.

- C’était raciste !

- J’ai le droit ! Je suis vietnamienne ! »

 Et c’est ainsi qu’on se mit à rire comme trois débiles pour une blague pourrie et raciste avant un cours de latin. Putain que ça faisait du bien de rire pour de la merde. C’était complètement con, mais qu’est-ce que ça faisait du bien. La prof se racla la gorge et on se redressa immédiatement pour nous mettre sagement au travail. Ce n’était pas la peine de nous faire remarquer pour rien. Je me penchais sagement sur la traduction du jour avec un soupir. J’aimais pas le latin, mais puisque j’en avais besoin pour mes cours et finir ma troisième année. Mon master… Ah… J’avais pas envie de penser à ça. Parce que ça me mettait les nerfs en boule ! Déjà qu’ils ressemblaient à une pelote de laine avec lequel un chat aurait joué… Je sursautais en sentant mon portable vibrer dans ma poche. Je plongeais aussitôt la main pour l’attraper et regarder le message. C’était bien un message de Cathleen. Les deux autres se penchèrent par-dessus mon épaule pour lire. Bonjour la discrétion. Une photo de sa chambre.

« Ah ouais… J’espère qu’elle aime le blanc Cath… Souffla Anna.

- Nan, elle a horreur de ça.

- Mesdemoiselles ! Si vous voulez discuter vous sortez ! »

 Oups ! Je rangeais vite le portable et me concentrais sur le cours aussi rouge qu’une pivoine. Heureusement avec Yasmine la peau mate cachait un peu. Heureusement que c’était presque la fin du cours. Je fonçais dans le couloir pour répondre enfin à Cathleen qui devait attendre.

« Et merde ! Elle est toute blanche ! Tu vas survivre ?

- Ahahah ! Je vais essayer ! D’ailleurs tu ne vas pas réellement apprécier ma nouvelle coupe.

- HEIN ?! TA NOUVELLE COUPE ?!

- Oui. »

Je m’étranglais devant son crâne rasé quand elle m’envoya la photo. Yasmine et Anna se penchèrent dans le même temps et poussèrent un petit sifflement.

« Et merde… Attends y a un autre message !

- Ça fait bizarre, mais bon. C’est pas très grave ! »

Ouais. Les cheveux ça repoussaient. Ce n’était pas trop important… Ça faisait bizarre, mais c’était supportable. Putain c’était moi qui disais ça ! Et c’était Cath qui était malade… Comme quoi la maladie c’est une saloperie, ça fait mal à tout le monde. Je soupirais et lui demandais à quelle heure je pouvais passer.

« Cet après-midi jusqu’à dix-huit heures trente ça devrait aller.

- C’est quoi ces horaires de bureau ?

- Il faut se plaindre au président. Il n’y a jamais assez d’infirmières pour nous, mais pour eux, il y en a trop.

- Ça répond pas à ma question.

- C’est la réponse que je te fais. »

Sale gosse que cette Cath quand elle le voulait… C’était pas croyable quand même. Enfin je n’allais pas râler : je n’étais pas en DUT avec des cours durant jusqu’à dix-neuf heures et tous mes cours ou presque finissaient à dix-sept heures au plus tard. C’était un avantage non négligeable, surtout quand on avait une petite amie à l’hôpital. Il faudrait que je fasse passer ça à tout le monde rapidement. Enfin… À personne en réalité : Anna et Yasmine s’étaient penchées en concert sur mon portable pour lire par-dessus mon épaule. Je grognais.

« Nan, mais et le concept de vie privée, correspondance tout ça ?

- Vie privée ? Yasmine ? Ça te dit quelque chose ?

- Nan. C’est nouveau ?

- Allez vous faire foutre. »

Les deux, très fières, me firent un grand sourire avant de choisir leur repas, je pris, plus par dépit qu’autre chose, le sandwich poulet-curry avec la baguette à graines. Disons que dans le côté « comestible » j’avais pris le caviar. Au moins ça tenait plus ou moins au corps pour deux heures de cours pendant l’après-midi. Surtout avec des cours si mal placés : dix-sept-dix-neuf. Des cours ? Pardon ! Un cours ! Méthodologie universitaire. C’était à peine la mort cérébrale d’ennuis. Mais bon, présence obligatoire. On ne choisissait pas toujours ses cours, c’était comme les cours d’informatique obligatoire qui servaient à rien ! Enfin… Je croquais dans mon repas avec un grondement ce qui fit rire Yasmine :

« Tu nous quittes après le repas ?

- Ouais, ça vous dérange pas ? »

Merde des options et des cours : on avait pas tout à fait le même emplois du temps.

« Nan t’inquiètes pas va. Tu lui passes notre bonjour, j’ai pas cours demain, j’irais la voir.

- Tu pourras lui donner un mot de ma part ? Depuis la maladie… moi et les hôpitaux on est plus copains.

- T’inquiètes. »

Je serrais brièvement la main d’Anna qui eut un petit sourire. Je pouvais comprendre qu’elle ait pas envie de retourner dans un hôpital, surtout pour voir un proche cloué dans son lit. Enfin… Son père s’en était sorti pourquoi Cath qui était solide comme une falaise pourrait pas. Et oui j’employais des expressions qui existaient pas. Je finis d’engloutir mon sandwich avant de reprendre mes affaires et après avoir salué mes potes, je partis presque en courant.

Assise dans le tram je rongeais mon frein sans faire attention aux regards de deux mecs qui me détaillaient comme un bout de viande. Désolé les mecs, c’est déjà prit. Et même si ça l’était pas, vous parliez d’une technique minable. Mon arrêt. Je bondis hors du tram, ou presque, et marmonnais une injure à l’encontre des gens qui voulaient pas laisser sortir les gens. Bordel ! C’était si compliqué que ça de se mettre sur le côté et d’attendre trois putains de secondes ? À croire qu’il fallait un bac+5 pour le comprendre. Je me laissais tomber sur le banc de l’abris-bus et consultais les horaires. Dix minutes. Cool. Et les deux bouchers se ramenaient par ici. Je gardais soigneusement mes écouteurs dans mes oreilles, que je les entende pas déblatérer des conneries. Je regardais soigneusement mon téléphone et mon autre main se referma sur mes clés. C’était peut-être un réflexe con… Mais j’y pouvais rien, j’étais au moins sûre d’avoir au cas-ou une arme improvisée. Même si on était en pleins jour. Je les entendis faire des petits bruits pour attirer l’attention. Les gars vous vous êtes plantés, l’animalerie c’était pas ici. Je ne bronchais pas. Avec mes écouteurs pourquoi je l’aurais fait ? Et la « Mademoiselle » n’a pas envie de te parler. Je levais vaguement les yeux vers le gars qui me toucha l’épaule. Allez, on va lui refaire son éducation. J’ôtais un écouteur et le regardais dans les yeux.

« T’es charmante, t’aimerais pas faire connaissance ?

- Non.

- T’es exotique, tu viens d’où ?

- Du vagin de ma mère, c’est exotique comme endroit. »

Patience : zéro pointé. Je remis mon écouteur et me mis à fixer devant moi sans plus lui accorder d’attention. Je l’avais mouché. Je ne bougeais que pour monter dans le bus et ronger mon frein en attendant mon arrêt. Une heure le trajet allé-retour… Ça promettait quand même. Je finis par demander à Cath sa chambre avant d’entrer dans l’hôpital… OK. Le numéro de chambre n’allait pas suffire… Bon… Autant demander à l’accueil pour un plan et la chambre.

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