UN JARDIN D’HIVER
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Un jardin
Où il n’y a personne
Un jardin en hiver
Où personne ne s’étonne
Un jardin d’hiver
Où n’être personne sonne
Et résonne dans l’air monotone
Où personne ne m’abandonne.
Parmi l’hiver qui tout bas fredonne…
L’air à venir, glacial…
Le souffle d’un cérémonial
Dans ce jardin d’hiver
L’ocre insuffle téméraire
Un souffre solitaire
Un spasme d’outre terre.
Les feuilles d’automne envolées
Il ne reste que des bras squelettiques
Dépouillés et dépravés
Des mélanges d’accords rythmiques
Les folies d’automne employées
Des vents délurés fanatiques
Dénudés et déchirés.
Il ne reste que des rires sarcastiques.
Un jardin en hiver
Où plus personne ne se perd…
Un jardin d’hiver
Totalement découvert.
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