On s'était éloigné
Cela fait 3 mois que l'école a repris. Pendant ces longs mois de début d'année, Alice et moi nous sommes éloignés. Elle est venue vers moi plusieurs fois mais je n'étais pas amène à la supporter.
Elle ressemblait à une gamine manipulatrice et hautaine. Je n'ai plus envie de voir ça en elle. Donc je l'ignore machinalement.
J'ai combattu pas mal d'élèves sans avoir à changer de personnalité et j'ai gagné. J'ai progressé tant dit qu'Alice refusait de combattre. Chose qui n'était jamais arrivé avant. Je suis forcé de constater que quelque chose ne tourne pas rond chez elle.
Soma : ''Hé Ryo ! Tu n'aurais pas vu Alice ?"
Ryo : ''Non pourquoi je devrai ?''
Soma : ''J'ai entendu dire qu'elle se laissait harceler dans le couloir central. Sans rien dire. Ça ne lui ressemble pas.''
Ryo : ''Pardon ??''
Mais qu'est-ce qui te prend Alice ?
Je débarque sur les lieux et je vois une scène digne des films dénonçant le harcèlement scolaire.
Ma protégée au centre de la pièce remplie de tomates. Comme si on avait fêté la tomatina mais juste sur Alice. Des exclamations s'élevaient contre elle. Comment on en était arrivé là ?
Ryo : ''Fermez vos putains de gueules ! Bandes d'enfoirés !''
Je l'attrape par le bras et je l'embarque dans les toilettes les plus proches. Elle ne dit rien et ne bouge pas pire qu’un pantin.
À quoi peut-elle bien penser ?
Pdv Alice
Il me lavait les avant-bras avant d'aller à mon casier me chercher ma tenue de secours. Heureusement qu'il m'avait forcé à prendre cette habitude d'avoir une tenue propre de rechange.
Il était de retour et je n'avais pas bougé.
J'essayai d'attirer son attention depuis deux mois. Je n'ai pas compris pourquoi il me semblait si inaccessible. Jusqu’à ce qu'on me reproche ma personnalité. C'est de là que j'ai commencé à me faire lyncher. Je ne me suis pas vraiment battue contre et ça a fini par empirer. Ryo m'enlève une partie de mon uniforme. Ma veste, mes chaussures et chaussettes qu'il foutait dans un évier. Je me lavais les cheveux comme je pouvais aidée de Ryo. N'ayant plus le courage de faire quoi que ce soit. L'homme réputé blasé en toutes circonstances sauf la cuisine, dû me déshabiller presque entièrement et me laver sans trop me regarder. Il m'envoya dans une cabine pour que je puisse me changer complètement.
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