XXXIV

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….Et effectivement le cordon ombilical était autour de son cou ! Malgré ça, elle a gardé son sang froid. Elle leur a expliqué ce qu'elle voyait et a appliqué toutes les consignes. Elle a réussi à passer le cordon autour de la tête du bébé. Je perdais du sang, mais au moins la vie de mon bébé n'était plus en danger. Hugo a tout de suite enlevé son manteau et l'a posé sous mes fesses comme une serviette. Une autre contraction est arrivé et j'ai dû pousser, on entendait l'ambulance arriver. La main dans celle d'Hugo, j'ai poussé une dernière fois. Le bébé est sortit au moment où la cloche a sonné. Les ambulanciers sont arrivés aussi à ce moment là. La surveillante à fermer la porte qui nous séparait du second hall et celle des escaliers où les élèves en arts descendent. Personnes d'autres ne pouvaient rentrer. A cet instant, un cri s'est élancé. Mon bébé venait de pleurer ! Il...il était en vie !!! Je voyais ce petit être bleu dans les bras de Myriam pour la premièrefois, toujours rattaché à moi par le cordon ombilical. Je n'ai pas eu le temps de le contempler, ni même de le toucher car un infirmier l'a pris et l'a mis dans du papier aluminium doré. On m'a aussi mit cette couverture de survit et ensuite on m'a mis mon enfant dans les bras. J'étais heureuse, c'était finit. Ce petit être est maintenant dans mes bras. Hugo et moi pleurions à la vue de notre fille et par ce que ça a été éprouvant. Et oui, c'est une petite fille !Même si j'étais très fatiguée de cet effort pour donner la vie, j'ai été récompensé par ce joli bébé! On a ensuite proposé à Hugo de couper le cordon ombilical et il l'a fait. Il avait les larmes aux yeux. Mais juste après je me suis évanouie, j'avais perdu beaucoup de sang. Apparemment ça a duré trois minutes avant que j'ouvre les yeux. Quand je les ais ouvert, on venait de me poser sur un brancard et j'étais perfusée. Hugo était à mes côtés avec notre fille dans les bras. Les lycéens ne comprenaient rien, ils ne pouvaient pas rentrer parce qu'il y avait l'ambulance. Malheureusement, les portes fermées avaient de toutes petites fenêtres en forme de rond. Les plus grands regardaient à travers. Je me sentais observé mais juste après on nous a mis dans l'ambulance et on nous a emmené à la maternité la plus proche. Sur le trajet, je voyais ma fille dans les bras de son père, ils étaient magnifiques ! Mes deux trésors réunis ! Théa n'a pas pu venir puis qu'elle ne fait pas partie de ma famille. Elle m'a promis, avec Myriam, qu'elle viendrait me voir à la maternité. Dans l'ambulance, une infirmière s'occupait de nous. Elle m'a posé des questions sur ma grossesse et nos parents. Vu qu'on était mineurs, il fallait les prévenir. Hugo a donné le numéro de son père et moi je leur ais donné celui de ma mère. Après je ne me souviens plus de rien, j'étais inconsciente.

Quand je me suis réveillée, le blanc m'a agressé les yeux, j'étais à l'hôpital. J'étais encore fatiguée mais j'ai trouvé la force de rouvrir les yeux. J'ai tout de suite vu Hugo dans un fauteuil à côté d'une boite transparente avec quelque chose dedans : notre fille ! Je les ais contemplé et puis mon regard a croisé celui d'Hugo. Il s'est précipité vers moi ne pleurant.

-J'ai cru que je ne te reverrais plus ! Tu nous a fait tellement peur ! M'a-t-il dit entre deux sanglots. Moi bien sûr je ne comprenais pas. Ca fait bientôt trois jours que tu ne t'es pas réveillée, tu a perdu beaucoup de sang et ton corps était trop fatigué pour s'en remettre, j'ai eu tellement peur ! Il était juste à côté de moi et je l'ai calmé.

-Elle...elle va bien ? Je voulais la voir.

-Oui, oui elle va bien. Regarde ce trésor ! Il a rapproché la boite tout doucement et un bébé est apparu. Habillé de bleu, elle dormait, qu'est-ce qu'elle est belle ! On a une belle petite fille de 3,2 kilo pour 47 cm ! Je t'attendais pour lui trouver un nom. Tu remarqueras que j'avais raison ! Et on a rigolé.

-Elle est magnifique ! Je tendis ma main pour toucher la sienne. Elle a une peau toute douce. Aussi douce qu'un pétale de rose. Rose ? J'ai proposé ce prénom.

-J'aime beaucoup Rose ! Acquitté, vendu ! Et on s'est embrassés. Nos parents sont arrivés juste après. Les miens se sont précipités vers moi. Ils pleuraient et moi aussi du coup. Je pense que tout le monde a eu très peur mais maintenant je suis là, vivante et je vais profiter. J'ai aussi fait la connaissance de l’infirmière qui s'est occupée de moi et Hugo a tenu à rester près de nous, on dormait ensemble. Les jours suivants, Théa nous a rendus visite, puis Myriam. Hugo voulait que Théa soit la marraine de cœur de Rose. Ca me paraissait évident, elle a accepté avec beaucoup de joie, de mon côté j'ai envoyé un message à Marcel, lui aussi était heureux! Camille a fait la connaissance de sa nièce et tout le monde était content. Et puis est venus le moment de partir. J'étais contente de rentrer chez moi ! Je suis quand même restée presque une semaine à la maternité. J'ai mis Rose dans son landau et on est partis. Arrivé chez moi, on a mis Rose dans son berceau, qu'est- ce qu'elle était belle. Forcément, c'est ma fille ! Les premières semaines, Hugo est resté avec nous tandis que moi je restais à la maison. Mes nuits étaient extrêmement courtes, toujours coupé par ses pleurs: biberons, couches, câlins… On se relayait chaque nuit mais c'était très dur. J'ai décidé de la nourrir au biberon pour l'habituer. J'ai essayé de l'allaiter mais c'est très difficile et elle me fait mal. J'ai donc changé de méthode : maintenant j'utilise un tire-lait. Extrêmement pratique ce truc-là !Théa venait me donner les cours et exercices mais je devais retourner en cours avant le bac, c'était obligé ! Sans cour, je ne pouvais pas passer le bac ! La mère d'Hugo a décidé de prendre un congé pour pouvoir s'occuper de sa petite-fille pendant qu'on était au lycée. Elle est géniale ! Le jour où j'ai dû me séparer de Rose a été très dur. C'était un mardi, elle n'avait que deux semaines et demi, c'était très tôt, trop tôt. Je lui ai dit au revoir et on est partit.Je n'ai pas beaucoup dormis et ça se voyait à mes cernes mais tant pis ! Je m'était habillé normalement pour ue fois depuis des mois : t-shirt et gilet à zip. J'ai fait le trajet avec Hugo mais j'avais peur, je savais ce qu'on disait sur moi. J'avais très peur du jugement des autres. Devant la grille je suis resté bloquée. Heureusement Hugo m'a réconforté et on est rentré, la cloche avait sonné depuis cinq minutes mais tant pis, j'avais peur. Je commençais par anglais. Je me suis alors dirigé vers ma classe, la porte était ouverte, j'ai toqué et tout le monde s'est tût.

-Oh come in. A dit Mme.Frayesh. Quelque chose m'a poussé à avancer. Je marchais jusqu’à ma place et je m'assis. Je commençais à sortir mes affaires quand j'ai entendu un applaudissement, puis deux, puis trois. On m'applaudissait ?! Je devais rêver ?! C'était assez déstabilisant mais c'était mieux que des injures!J'avais quand même honte. Honte parce qu'on m'applaudissait parce que j'avais donné la vie. C'était une atmosphère bizarre jusqu’à ce que le délégué prenne la parole. Lui était sympa. Un métis, grand et gay. Ouais un délégué gay, les mentalités changent. Big-up pour les LGBT !

-Bon ba du coup, félicitation pour toi et ta fille Evelyne. J'imagine qu'on dit ça pour une naissance. Il était gêné mais en même temps il était sincère. Ca ma beaucoup touché et ça m'a beaucoup aidé.J'étais accepté par la plupart des gens de ma classe. Après les cours on m'a posé plein de questions. On aurait dit des paparazzis ! J'ai répondus le plus simplement possible. Que par des oui et des non. Je suis ensuite allez voir Hugo et Théa. Je l'ai ais tout les deux embrassés.

-T'a vus, t'es une star au lycée. Et moi je suis la meilleur ami de la star! Allez viens poulettes, dans mes bras ! Je pleurais de joie. Contrairement à ce que je pensais, ca c'est bien passé. Bien sur il y a des gens qui m'ont traité de salope mais heureusement, Hugo était là pour me défendre.

Aujourd'hui, Rose à un an. J'ai passé mon bac avec mention bien et je fais des études pour devenir bibliothécaire (entre temps j'ai changé d'avis). On a trouvé un petit studio qu'on peut se payer grâce à nos deux boulots et à l'aide des parents d'Hugo. Rose grandit vite, c'est notre rayon de soleil ! Elle va a la crèche maintenant. Sa marraine la gâte de tous les cadeaux possibles ! On forme une belle famille, qui aurait crut ? Comme quoi, il faut toujours croire en l'avenir…

FIN

Note d'auteur:

Bon voila, la fin n'est pas très recherché, je vais essayer de la réecrire. Mais voilà, c'est la fin de cette histoire. J'espère que ça vous a plut!

Une autre histoire de ce genre va bientôt apparaitre sur scribay.

Voili voilou!!

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