Ô Rondeurs !...
Ras le bol de ces planches à pains !...
De ces sacs d’os, juchés sur escarpins !...
De ces fesses en gouttes d’eau,
Qui leur allongent le dos,
Sans nous donner le "la"
A la façon d’Ella !...
Mais qu’ont-elles dans le chou
Ces minettes au ventre flou,
Qui vous tendent l’ajout,
Dans leur rikiki Lou ?…
Elles n’ont que peau sur l’os
Ces chasse-libidos !...
De leur string, rien ne va jaillissant,
De chairs qui vous tournent le sang…
Plates elles sont, et sans bourre lait ;
Ventre plissé comme vieux soufflet …
Adieu belles rondeurs d’antan,
Nul, ici, ne trouvera son content !...
Allons messieurs, souvenez-vous,
De ces affriolants dessous :
Culotte bien tendue
Par des fesses charnues,
Corsets d’abondances
Aux fermes protubérances …
Femmes de chairs
Nullement molles …
Femmes de Chaires
Pour faire école !...
Renoir les a Seins,
Degas les a ceints
Du Tutu virginal,
Lautrec, menant le bal l
Ô femmes des rondes heures,
Aux formes si généreuses
Qui exhalent tant le Bonheur,
J’aime votre plastique plantureuse !...
Farfachair ... est faible …
Illustrations se rapportant à ce noble sujet à voir à ce lien ci-après :
http://www.mirebalais.net/article-33391371.html
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