Terminons ainsi.

Œil pour œil, dent pour dent. L'adage est posé, connu, entériné. Une chanson résonne lorsqu'un L braille le mot punitif. La mienne diffère, mais se conclut en apothéose musicale.

Cependant, aussi beaux soient les fruits de sa colère, y compris la somme des exégèses les plus rasoirs, l'acte est-il légitime ?

Je ne prendrai personne à partie ici. Le propre de l'exercice est après tout de s'en passer. Qui ? 22 ! Continuez ainsi et j'en appellerai au BAC. Pour la prose, comme le droit. Silence maintenant ! Cessez de compter et écoutez.

Doit-on recourir à cette loi ? Elle est ancienne. Un intermédiaire entre le pénal, le juge et le désespoir. Quand le code est trop long, étouffant, égare les malheureux dans un pathos cache-misère, il est naturel de prendre les armes. Feu, fourche, poing, parfois point, toutes les méthodes sont admises pour obtenir réparation. L'on dit d'ailleurs que ce bon Jules lui-même en a fait usage pour proclamer, par trois fois d'une phrase, la lettre rancunière.

Au fond, c'est un mécanisme naturel, dont l'absence est catégorisé, pour les fanas du sofa, dans le trauma, le cauchemar ou la patte de la mère. Il est bien connu que c'est toujours la faute de la femme. Une solution de facilité pour les sociologues de l'ancien monde. Ces tocards... Je finirais presque par me demander si ces cinglés finiraient par n'en défendre que mieux la peine de mort. Un glissement naturel d'une loi à une autre pour beaucoup de partisans des deux oiseaux. 

Reste que si l'on se sent plus grand, plus fort et en paix après coup, les séquelles gangrènent le genre humain durant le reste de l'existence. Crime et Châtiment, lisez. L'exemple est tout simplement parfait.

Sans doute est-ce là la raison, jeunes gens, pour laquelle elle a finalement été ôté du Droit moderne. Occidental, j'entends. L'on en distingue quelques reliquats dans l'article 122-5 du Code Pénal. Je ne le répéterai pas, le cours est normalement assimilé. 

Ma position sur la question ? Communiquez. L'Homme dans toute sa grandeur aime parader face à ses colocataires terrestres, fier tant de sa position que son costume de paillasse ; autant qu'Il fasse le nécessaire pour être considéré comme tel. On résout bien des soucis par la communication, ne négligez donc pas les langues, exceptions faites de celles de bois. 

Et lisez Les Sept Jours du talion, ou à défaut d'attention, regardez le film. Cela dit, si un roman de 333 pages est déjà trop, mon cours écrit sera de même. En clair, il serait temps de songer à changer de filière si l'afflux des mots est source de nausée.

Bonne journée.