Epilogue (3) : Les compagnons de Max à son chevet et sa propre souffrance entre remerciements et doutes
Les personnes présentes, tel un long couloir continu bondé de monde, munies de cadeaux de toutes sortes (Cd, fleurs, pulls, bracelets et chocolats), s’affairaient à son chevet et, parmi elles, on recensait des personnalités connues de notre ouvrage, tel qu’Arthur, le fidèle second de l’inspecteur en chef, Mr. Duparz, l’hypnotiseur, devenu ami, dont son expérience avait conduit Max à stopper ses effusions de tabac et, surtout, Thomas et Georges, les intrépides et invétérés compagnons de scène de l’artiste abouti et célèbre dans sa cité, formant le trio magique les « Diner Floy. »
Tout à tour, ils venaient porter courage et encouragement au survivant Max avec des brides de conversation dont voici les propos.
Tout initiait par son second. Fort de sa remarquable fidélité eu égard à son compatriote, il désirait lui révéler un fait décisif de son existence concernant le tabac.
Il disait à Max, prêt à l’entendre : « Max, je suis content de te voir si promptement mis sur pied et j’espère que tu reviendras de sitôt parmi nous. J’ai une chose à te confesser. Parmi les choses apprises à tes côtés, il y en a une que je tiens pour toi. En effet, j’ai cessé de fumer. Et, les bracelets m’ont donné un coup de force dans mon arrêt. J’ai effectué les conseils que tu m’avais administré. Toujours, en surveillant ma santé, j’ai initié à faire de l’introspection avec les bracelets, les fixant comme suggéré. J’ai deviné les maux rongeant mon existence et découvert des formidables alliés mentaux et de résistance face à la nicotine. Je tenais que tu saches que je tenais énormément à toi, mon précieux chef, compatissant et vibrant de tout l’amour que les gens te donnent jour après jour. Rétablis-toi bien et Merci. »
Max répondait ému : « Je t’ai pris sous mon aile. Comme je t’aime bien, je tenais que tu éprouves la sincère fraternité entre nous. Merci pour ton soutien. Nous nous projetons vers un futur entre rééducation et apprentissage. »
Puis, venait le tour de Monsieur Duparz Yann de dialoguer quelques moments avec le convalescent, en proie à de nouvelles épopées digne de son tempérament insidieux et tumultueux.
Il disait : « Max, je tenais à te féliciter pour le courage que tu as fait preuve tout au long de ta vie. Entre nous, j’ai découvert un homme empli de ressources avec ses innombrables forces et quelques faiblesses bien dissimulées sous une armure corporelle de grande sensibilité pour les autres. »
Max stupéfait par ses confessions disait et ajoutait tout la sincère amitié éprouvée pour son docteur en soin mental : « Merci. Je viendrai te rendre visite lors de mes nombreuses interventions. Porte-toi bien et je voudrais saluer ton travail de grand rigueur et professionnalisme. »
Enfin, venait le tour de Thomas et Georges, tous deux manifestant de l’empathie assidu pour leur compagnon de fortune.
Ils disaient : « Comment vas-tu ? Aux vues de tes innombrables visites, nous admettons que la santé doit être assez bonne. Nous attendons avec émotion le moment où tu sortiras de l’hôpital car nous désirons mettre au point une nouvelle mise en scène dont l’intitulé serait : « Ma vie, un point crucial de mon existence » pour notre show mensuel. Repose-toi bien et fais de ton mieux pour demeurer aussi enthousiaste que tu l’as toujours été. Merci pour tout.
Max répondait, déjà en mesure de faire ses projections malgré ses innombrables défaillances dans sa boîte à souvenirs : « Je vous remercie mes amis, Portez vous bien et surtout n’oubliez pas à quel point, je suis persuadé qu’une vie aboutie doit manifester à la fois des risques et de l’amour. »
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Que dois faire Max entre souffrances et abnégations ! Sa santé physique en forme de cave en u et son mental affaiblie, retournée dans tous les sens et démolie, défaillaient en chaleureuses éclaircies, averses perturbatrices. Un Max médisait en rapport à ses propres doutes fallacieux et éphémères sous forme de raisons justificatives pour transiter son séjour à l’hôpital vers sa résidence.
Redevenir comme jadis : un homme virevoltant, déchainé, en phase avec le monde et tendre avec lui-même conférerait à ce bellâtre des motifs de reconquérir son monde désormais amputé d’un état fragile mais durci par son caractère de fer.
Max et tous ses compagnons vous remercient de l’affection que vous avez portée à son histoire.
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