Textes courts partie VII

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Ça ne sera plus tes mots sur les miens. Encore moins ton coeur, ni ton corps. Je t’oublierai dans des draps sombres. Mais tes mots résonneront toujours.

Tu sais toi, ce que ça fait de se persuader que quelqu’un qu’on aime est quelqu’un de mal. Simplement pour oublier que nous même on a mal.

C’était beau, mais ce qui est beau ne tient pas, ce qui est beau n’est que de passage. Ça ne dure jamais, ça use le temps, ce qui est beau, moi ça me fait pleurer.

Tout est éphémère dans la beauté. Le monde qui s’écroule ne le fait pas vraiment, mais il laisse sa marque au fond de mon coeur. Peut importe lesquelles, chaque chose belle me font pleurer quand je vois ton ombre y passer.

Rien n’est solide entre mes mains, je connais toujours la fin. Mais tu étais de ceux qui font oublier. J’ai perdu la tête quand tu me regardais.

Laisse moi encore rien qu’une nuit, dormir avec son ombre, dans ses bras sombres. Promis demain, je change de vie.

Rien ne me semble douloureux près de toi, c’est ce qui me fait le plus peur. Je n’ai pas pleuré depuis maintenant des mois. Je ne sens plus en moi le poids de mon coeur.

J’ai aucune raison de vivre et pas le courage de crever, alors j’attends.

Je regarde même plus la route avant de traverser. Si vous voulez, vous pouvez me renverser.

Je peins mes rêves, j’écris mes pensées noires, je dessine mes démons. J’essaie de soulager, de libérer mon esprit.

Ça ira mieux demain. Enfin non mais je me rassure tu vois. Donc dis le moi. Ça ira mieux demain hein ?

Je ne vis pas, j’enchaîne les respirations.

Je suis désolée d’avoir replongée.

Elle était sous l’emprise de la malchance, sous l’effet des médicaments.

Je me tais pour pas les inquiéter mais je sais que mon silence va finir par me tuer.

On dit que c’est égoïste que quelqu’un mette fin à sa vie. Mais le plus égoïste des comportements est d’obliger quelqu’un à vivre dans un monde qu’il ne désire pas.

J’ai envie de crever mais on me dit que ça allait passer.

Je suis désolée. J’aurais dû te sauver des griffes de la colère que tu rejetais sur moi. J’aurais dû récolter tes larmes au creux de mes mains et te rassurer en te disant que tout irait bien. Tu n’étais pas un garçon ordinaire. Tout le monde savait à quel point tu souffrais. Tes démons ont eu raison de toi, et moi, je n’ai pas su les arrêter.

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