A determiner
D'aussi loin que je me souvienne tout débuta il y a de cela un Millénaire. Je venais d'avoir 16 ans. En réalité c'était la semaine de ma seizième année. Tous les adolescents de Fïllven le jour de leurs seize ans rejoignent un groupe pour un apprentissage d'une cinquantaine d'années. Mon père était un cueilleur. Par conséquent il était peu présent et je me devais d'aider ma mère qui devait s'occuper de mon petit frère Walhüm.
En début d'après-midi ma mère m'appela:
"-Nödwel, va me chercher un guérisseur ton frère est malade, dit-elle"
Elle le préfère, me dis-je, elle le protège et lui donne toujours raison quoiqu'il fasse. Je sortis de l'arbre et rejoignit en marchant la passerelle qui me permettait d'accéder à l'arbre des guérisseurs. Sur le chemin, je croisais Olimen la plus belle des trois filles de l'architecte Lõnir. On se sourit mutuellement mais je n'avais pas le temps de m'arreter cependant je lui donnais rendez vous plus tard dans la soirée sur le haut de notre arbre. Je continuais ma route en pressant le pas pour ne pas recevoir une remarque de ma mère. Une fois le guérisseur querri je croisais le marchand ambulant de mon arbre:
" Hey, Monsieur Ïllhom, l'appelais je.
- s, me repondit t-il en se retournant. "
Je lui avais déjà parlé une ou deux fois et je le trouvais fort sympathique. C'était un homme de forte corpulence avec une panse fort bien rempli de manière permanente. Il était brun drôle et toujours souriant.
"Le bruit court que vous êtes le prochain à repartir, est ce vrai ? Lui ai-je demandé.
- Oui en effet mon... Enfant enfin non... Comment dire... Je ne sais pas enfin bref oui, je suis le prochain, bégaya-t-il.
- Et pour quand est prévu votre départ?
- A la prochaine demi-lune soit dans quelques jours."
Puis il me raconta une anecdote sur un de ses voyages. Celle-ci n'était pas vraiment intéressante et je ne l'ai écouté que d'une oreille. Mon père redescendit pour souper et l'occasion, c'est présenté pour me parler de ce choix crucial qui changerait ma vie.
"Nödwel tu vas fêter tes seize ans et tu connais ce qu'a Fïllven, il se passe le jour de ta seizième année.
- Oui père, mais vous savez que...
- Je sais, il est impossible de le faire par conséquent toi et moi allons rendre visite ay cours des prochains jours à Fylif, Tulum, Venour, Ãnolf et Ozin.
Ne comptant pas parmi eux Ïllhom je compris que si j'entrais dans un des groupes de ces maîtres je vivrait un vie monotone et triste. Je n'aimais guère l'idée de faire toute ma vie la même chose.
"Oui bonne idée quitte à ne point faire ce que je veux autant pouvoir choisir au mieux, répondis-je de manière ironique retenant en moi un sanglot."
Mon père froid et dur se fichait bien de mon avis. Je finis mon repas à base de purée de pomtoup et de quelques bouts de gibier. Je n'avais pas très faim, cette discussion m'avais coupé l'appétit, je m'efforçais de faire bonne figure pour pouvoir rejoindre Olimen plus tard. Une fois le repas fini et mon frère couché, je laissais mes parents seuls et sortais la rejoindre. Une fois sur le palier la porte fermé, je m'élançais sur la passerelle en face de moi. Une fois sur l'arbre des érudits, je changeais de passerelle pour repartir sur mon arbre, mais au dernier étage. Une fois arrivé, je m'accrochais à la seule branche accessible et me hissais sur ce qu'on pourrait définir comme le toit des arbres. Je grimpais non sans mal dans le feuillage et rejoignit Olimen déjà là. D'ici, on voyait Fïllven, mais également la voute celeste. Aujourd'hui, le ciel est dégagé, c'est un vrai plaisir de regarder les étoiles pensais-je. Je vois les constellations des anciens et dont seuls les érudits connaisse le nom. Je n'en connais qu'une celle-là, la grosse avec les étoiles très lumineuses, mais je ne me souviens plus de son nom. Mon peuple me déçoit avec sa curiosité selon moi trop faible. Il ne cherche qu'à comprendre ce qui peut lui être utile. Allons... Quand bien même je ne connais pas leur nom, j'adore les regarder des fois au point de m'endormir la tête vers le ciel jusqu'à que les rayons du soleil me réveille en me chatouillant le visage. J'aime les étoiles, leurs couleurs immaculées... Elles m'attirent. Une fois à hauteur de la jeune fille je m'assis a côté d'elle, sur sa droite. A cet endroit la branche était creusé tant nous avions pris l'habitude de nous y asseoir. Olimen était rousse aux yeux vert émeraude une peau parsemée de tache de rousse sur une étendue couleur sable mouillé. Elle était splendide.
"Bonsoir Olimen,
- Oh ! Je ne t'ai pas entendu monté. Bonsoir Nödwel. Tu n'as pas eu trop de problèmes à sortir ?
- Non. C'est pire...
- Oui, je sais, tu vas fêter tes seize ans et tu devras intégrer un apprentissage, mais aucun ne t'intéresse.
- Hélas, dis-je d'un air dépité "
Olimen a dix-sept ans, elle va devenir éleveuse puisqu'elle adore les animaux. Depuis plus de cinq ans maintenant nous montions tous régulièrement sur la cime des arbre pour rejoindre les Griffons toutes deux étions très proche de deux d'entre eux ce qui lui a ouvert une voie toute tracée. Malgré mon amour pour ces êtres, je ne parvenais pas à me restreindre à intégrer ce groupe moi aussi, ce que ne comprenait pas Olimen. Nous parlâmes de mon avenir proche et pour la énième fois :
" Mais enfin, je ne te comprends pas pourquoi tu ne veux pas me rejoindre ?
- En réalité, l'échéance approchant, je vais tout te dire. Ce que je désire, c'est devenir mage ainsi, je pourrais voler avec les griffons...
- Mais, c'est une super idée pourquoi ne pas m'en avoir fait part avant ? Me coupa-t-elle.
- Et bien... Je souhaite également pouvoir aider au bon développement de la ville, mais...
- Ce n'est pas possible, je comprends mieux
- Oui, je pense avoir pris ma décision."
Je lui chuchotais mon idée et vis son regard changer. Tout à coup, cette fille que je connaissais depuis longtemps métamorphosa son visage et en adopta un que je ne lui connaissais pas. Elle ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Je repris la parole pour lui expliquer ma vision des choses, mais elle restait sous le choc. Je lui fis promettre au nom de notre amitié, de ne rien divulguer en sachant qu'elle tiendrait parole malgré la force de la nouvelle et de son ébranlement. Je là pris par l'épaule et l'enlaçait, je sentis son cœur battre à toute allure et su que je ne devais pas la brusquer. Je lui proposais donc de monter jusqu'à la plateforme suspendue proche des nids des Griffons. Elle accepta et je l'aidais à grimper, elle tremblait. Une fois montées, nous aperçûmes dans le noir d'une nuit sans lune nos deux amis griffons, le sien Liandra et le mien Zyr qui avaient senti notre présence et nous entendaient. Je l'observais et l'apostrophais :
" Hey ! Olimen! Que penserais-tu si nous allions faire une balade à dos de Griffons cette nuit, je suis sûr que ces deux-là en meurent d'envie "
Je vis ses yeux s'éclairer de leur lumière habituelle et je sus que j'avais tiré dans le mille. Zyr et Liandra se couchèrent et tendirent une de leur aile. Je courus vers le mien, me plaçais à califourchon sur son dos et m'agrippais à ses plumes. Olimen avait également pris position et d'un signe de tête nos deux montures s'envolèrent. Je me sentais comme... Libre tout en réalisant la petitesse de mon existantes à côté de la puissance de cet animal et de l'immensité du ciel. J'étais comme perdu si le Griffon le décidait, je tomberais et ça en serait finis sous mes mains, les muscles puissants de l'animal s'articulaient selon des mécanismes complexes mais si beaux. Le vent qui passait le col de l'oiseau me caressait le visage, je sentis que mon lien avec Zyr se resserrait un peu plus. Tout était réuni et j'appréciais le moment. Après ce qui me parut être un instant, nous redescendîmes et remarquâmes que le vol avait duré plus que ce qu'il nous semblait. Nous échangeâmes :
"C'était complètement incroyable, je n'ai pas les mots.
-Moi non plus les sensations étaient tout bonnement exceptionnelle."
Notre exaltation était à son paroxysme jamais, nous n'avions pas d'aussi fort sensations. Nous pour qui jusque-là monter sur cette pauvre plateforme et touché un Griffon avait été la plus forte sensation connue. Je pris la parole :
" Jamais je n'aurai cru que d'aussi jeune bête pouvais nous porter, mais as tu senti leur puissance ?
- Oui, je me suis senti si fragile
- Toi aussi, renchéris-je."
Puis elle me parla de la bête et me raconta tout ce que savais déçu et surtout du fait qu'ils ont une très bonne mémoire. Je ne sais pas pourquoi elle me parla de la mémoire de ses animaux peut-être que c'était une invitation à revenir, je ne sais pas. Quoiqu'il en soit, nous étions couchées sur le flanc de nos Griffons et quand je repris la parole je nus pas de réponse, je me redressais et je vis qu'Olimen et son partenaire, c'était assoupi. Je ne me recouchais pas et malgré le fait qu'Olimen dorme, je repris la parole, mais pour m'adresser à Zyr et lui expliquer, malgré le fait qu'il ne me comprendrait probablement pas, ma vie. Le fait que j'allais avoir seize ans, ce que ça impliquait et ma décision vis-à-vis de ça. Il m'écouta et quand j'eus finis, il mordit mon vêtements pour me tirer jusqu'à lui et me coucher sur son flanc. Je sombrais rapidement dans le royaume des rêves là ou tout est possible et réalisable, mes pieds pendaient au-dessus de Fïllven.
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