Crépuscule
Au détour du chemin dans la pénombre naissante du crépuscule
Les contours des sapins s’habillent d’un blanc manteau de brume
Les faibles rayons en clair-obscur d’un soleil lointain qui fait pâle figure
Eclairent encore la lueur dorée des genêts qui lentement disparait...
Une petite brise vous surprend dans la forêt où l’obscurité descend
Faisant danser les vertes cimes d’une armée de géants
Vagues à l’âme et douces pensées s’entremêlent maintenant que la nuit est tombée
Le doux parfum d’une fraicheur boisée le craquement des arbres parfois enlacés
enveloppe mon âme de tant de beautés
Quelques rayons de lune éclairent le sentier où les ombres
Semblent m’accompagner vers ce lac à demi caché dans son écrin de verdure
Resplendissant de mille parures.
ô beau miroir changeant hors du temps où se contemplent
Le soleil et la lune invités dès que les nuages se sont éclipsés
Le vent nocturne s’est apaisé et son silence me fait frissonner
Dans cette forêt où le crépuscule s’est enfui
L’aube peine à l’horizon à réveiller la belle endormie
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